Aniane

Vacant

“Holidays Conciergerie Services”, proposé par Jérôme Casseville, est basé à Aniane. « Je propose d’assurer des prestations liées à la location du domicile des particuliers pendant leurs vacances par exemple : mise en relation, rangement, entretien, accueil, remise des clefs, état des lieux et même des petites réparations si besoin ». Des vacances payées et sa maison bien gardée !
Contact : 06 84 63 04 27

Terreau

Un composteur partagé est installé à Aniane depuis le 5 décembre 2015. L’association Terre en Partage (Lodève) qui a déjà suivi l’installation de composteurs à Clermont-l’Hérault, Lodève et Saint-Privat, accompagnera les habitants par des conseils d’utilisation. Elle assurera également une surveillance technique du site. La première opération de distribution de compost fini est prévue en juin 2016.

Aniane Accueil

“Bien qu’avec de modestes capacités, Aniane entend prendre sa part dans les mouvements de solidarité que déclenche la migration des réfugiés. Elle est prête, à son échelle, à accueillir des demandeurs d’asile.” Extrait de la résolution du conseil municipal du 17 sept d’Aniane. Vous êtes un particulier, une association, une entreprise situé(e) sur le territoire de la commune d’Aniane et vous voulez participer à la chaîne de solidarité, merci d’envoyer un mail à : solidariterefugies.aniane@gmail.com

PLUTON, LA PLANÈTE VENUE DU FROID

NOUVEAUX HORIZONS, D’ICI ET D’AILLEURS Juillet 2015.

De gigantesques plaines glacées s’étalent sous nos yeux…
A la télé et sur internet, la sonde New Horizons vient enfin, après 9 ans de trajet à travers notre système solaire, de survoler Pluton, et de nous ramener des images de cette planète située au-delà d’Uranus, quelque part entre 4.300 et 7.500 millions de kilomètres de la Terre.

Une planète gelée : tout le contraire de la nôtre en ce moment !
Notre thermomètre frôle les 40° et l’on nous parle à nouveau du réchauffement climatique tandis que, dans son éloignement programmé du soleil pour un cycle, Pluton quant à elle perd petit à petit son atmosphère, s’enfonçant plus loin encore dans le froid…
Amusant le nom de cette planète. Cynique, même… Pour les Grecs anciens, Pluton fut d’abord le dieu de la richesse, avant de devenir par mutations progressives, Hadès, dieu des enfers. Un vrai chaud et froid, à l’image de la dégradation de la situation de la Grèce.
Sondons les environs pour voir ce que nous propose ce bel été en termes d’astronomie, pour les habitants et touristes que nous sommes avides de nuits étoilées, de préférence un peu rafraichissantes.

Montpellier
Commençons donc par Montpellier et son Planétarium Galilée. Le cycle de conférence d’astrophysiciens sur le thème de la lumière vient de s’achever et l’on attend désormais celui qui célèbrera l’an prochain l’anniversaire de la théorie générale d’Albert Einstein. Mais, les confortables sièges allongés sous la voute climatisée proposent un tout nouveau spectacle intitulé « Solar Superstorms – Les colères du soleil », qui répond à de nombreuses questions passionnantes sur les éruptions solaires, que notre étoile favorite propulse à plus de 100.000 km de hauteur. Cela entrainant bien sûr d’impressionnantes conséquences visibles sur notre propre atmosphère. Un endroit pas trop cher et étonnant pour y aller en famille (le Planétarium bien sûr, pas le soleil !), mais qui impose de ne pas céder à la dernière minute aux autres sirènes parfois envahissantes d’Odysseum, à grands coups de blockbusters américains et de fastfoods.

Cœur Hérault
Si vous préférez voir le soleil, certes en plus petit mais en direct live, c’est encore plus facile et plus près, pour ceux du Cœur d’Hérault. L’ancien Géospace d’Aniane, aussi appelé Observatoire astronomique d’Aniane, fortement modifié s’intitule désormais L’Astronarium. La superbe équipe de passionnés de l’association Arts et Astres y propose presque tous les jours des soirées d’observation, qui ont comme seul défaut le fait justement de s’appeler « soirées »… dommage, parce que bien souvent, nos astronomes sont déjà sur le pied de guerre en fin d’après-midi pour vous faire observer le soleil jusqu’à son coucher alors que le public, traditionnellement, fréquente ces lieux à la nuit tombée. Outre un observatoire et un lieu de vulgarisation scientifique, cet endroit propose également un hébergement hors norme et innovant avec, à proximité des coupoles d’observation, de confortables chambres-bulles pour dormir « à la belle étoile ». Et, dans le parc, une amusante scénographie qui vous entraine dans une ambiance très « Independence Day » / « Zone 51 », s’aventurant sur le thème des OVNI et des extraterrestres, au moins avec humour.
Cela fera l’an prochain 30 ans que cette colline est dédiée à l’astronomie, selon le projet soutenu par des passionnés tels que Pierre Bourge, Jean Fulcrand, Roger Leblond, Jean-Marie Roques, Jean Chéry. Hélas, des difficultés de gestion virent sa disparition en 1999 et il fallut attendre 2006 pour que progressivement un bon projet se remonte. Désormais on y rencontre souvent l’astrophysicien Christian Magnan, de l’Institut d’Astrophysique de Paris, chercheur au Collège de France. L’occasion sans aucun doute de converser avec une des « créatures terrestres » les plus passionnantes impliquées dans la recherche mais aussi dans une vraie réflexion sur sa raison d’être, et sur comment communiquer les sciences au grand public.

Nouveaux Horizons
New Horizons, elle aussi, poursuit son petit bonhomme de chemin…
Ayant survolé Pluton à 11.000 kilomètres de distance le jour où nous faisons exploser nos pétards et feux d’artifice postrévolutionnaires, elle conserve encore sa vitesse d’environ 14 km/seconde. Elle assiste au passage à une éclipse de Soleil provoquée par Charon, son satellite. Pour mémoire, Charon est le grand ancêtre du covoiturage. Cette créature grecque qui rassemble les morts, leur fait payer un droit de passage pour les emmener sur le fleuve Styx en direction de l’enfer, appartenant à Pluton-Hadès (y’en a qui suivent ?!). Une bonne solution pour se rendre depuis les environs de Montpellier à l’Astronarium (le covoiturage, pas la barque des morts).
Une petite idée sur la durée du trajet Pluton-Terre : il nous a fallu 22 heures pour recevoir des informations envoyées par la sonde, alors qu’il ne nous faut que 1,25 seconde pour des infos venues de la Lune.
Reste à savoir combien il vous faudra de temps pour prendre la décision d’aller observer le ciel cet été, à une période où, avouons-le, les infos sur Terre ne sont pas toujours au top.

Par Frédéric