Lodève

Livre : Il n’y a pas de jour pour arrêter de boire

Il n’y a pas de jour pour arrêter de boire de Crok Brandalac
Le lodévois Crok Brandalac revient sur sa vie mouvementée vécue sous le signe de la sacro-sainte trilogie « sex, drugs & rock’n’roll », traversant sans sombrer de sacrées vagues de déconvenues (bisbilles familiales, amitiés nocives, penchants dangereux, magouilles dans son entourage, entreprises malheureuses) sans pour autant le dévier d’une ligne de conduite où n’importe finalement que la liberté la plus totale. Cette soif d’indépendance mettra sur son chemin d’autres chiens fous, qu’ils soient musiciens au sein de son groupe Busker ou clients de son bar Le Rackam le Rouge à Montpellier.
Personnellement, on se méfie toujours un peu des autobiographies, en particulier celle des oiseaux de nuit qui réécrivent souvent l’histoire comme ça les arrange, celle-ci n’a pas l’air d’être de ce tonneau (ha!), se lit très bien et très vite, et évoque en plus, pour le plus grand plaisir des fans ou témoins de l’époque, l’excellente scène punk rock montpelliéraine et ses personnages les plus éminents, notamment Jean-Michel Poisson, alias Spi, chanteur et parolier d’OTH et des Naufragés que Crok retrouvera lors de la conception de son deuxième film Chants de révolte ! réalisé en compagnie de Rémy Bousquet. Celui-ci est d’ailleurs sorti récemment en DVD, les amateurs de chanson française contestataire devraient se renseigner à son sujet auprès de Monolithe Films, basé aussi à Lodève.

Par Guillaume Dumazer

 

Point de vue

Dans la zone commerciale à l’entrée de Lodève, Jérémy et Alison nous reçoivent chez “Super Optical” : « Nous sommes opticiens professionnels et nous considérons aussi les lunettes comme un accessoire de mode. N’hésitez pas à venir découvrir en exclusivité la marque française “Vinyl Factory”.»
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Co-voiturage

LES PARKINGS DE COVOITURAGE DU COEUR D’HERAULT A L’AIR(E) DES ECHANGES ECO-SOLIDAIRES
Enquête auprès des usagers du 17 au 19 octobre pour plus de services

Le covoiturage : une pratique en plein développement
Face à la saturation des grands axes d’accès aux grandes villes et devant le besoin croissant d’aires de stationnement, le Département de l’Hérault, volontaire dans le développement durable de son réseau routier s’est engagé, depuis quelques années, dans le déploiement d’un réseau d’aires de covoiturage.
Un maillage stratégique
Ainsi, à proximité des nœuds routiers des routes départementales et des autoroutes qui irriguent le Cœur d’Hérault (A75 et A750), les usagers ont pu bénéficier de la création des aires de Pézenas, Montarnaud/St Paul-et-Valmalle et Gignac. Deux autres sont à l’étude, situées à St Félix-de-Lodez et Lodève nord.
La pertinence de ces emplacements est confirmée par un taux d’occupation proche des 100%. Des projets d’extensions sont déjà à l’étude.
Une opportunité : le développement des services
Au-delà du bénéfice environnemental de ces aires (diminution du trafic et donc de la pollution), le Département, dans le cadre de ses compétences en matière d’insertion économique et sociale, envisage d’y développer une offre de services confiée à des structures œuvrant dans le cadre de l’économie sociale et solidaire. Parmi les services qui pourraient être proposés : repassage, entretien du véhicule, etc.
Une enquête auprès des usagers
Du 17 au 19 octobre, une enquête, confiée au Cabinet Horizon Conseil, sera réalisée auprès des usagers des parkings de covoiturage. Objectif : confirmer la concordance de cette offre de services avec les besoins des usagers pour une mise en œuvre possible dès le printemps 2017.

ET LES LES LUMIÈRES PERCÈRENT…

En se promenant dans les rues de Lodève, on ne se doute pas qu’un premier ministre y est né. Et pourtant ! Le cardinal Fleury le fut sous Louis XV et il rencontra au cours de sa vie politique Montesquieu. Leurs disputes font écho aux relations que le pouvoir peut entretenir avec les intellectuels.

Lodève a donné à la France un Premier ministre. Vous ne le saviez pas ? C’est vrai que c’était il y a fort longtemps… du temps de Louis XV : André Hercule de Fleury, né à Lodève en 1653, cardinal-ministre après Richelieu et Mazarin, a pris les rênes de la France de 1726 à 1743, année de sa mort. 20 ans à la tête de l’État, après avoir été le précepteur du jeune roi ! Et sa gestion politique laissa plutôt des bons souvenirs puisqu’il rétablit l’économie française et sa monnaie après trente ans de crise financière grâce à une stricte rigueur budgétaire. La Commission européenne rétrospectivement pourrait honorer sa mémoire et le prendre comme modèle pour les gouvernements actuels. Sûr que le Cardinal aurait respecté les fameux 3 % de déficit du budget autorisés par Bruxelles. Mais, hélas, son passage au pouvoir marqua par contre un tournant dans l’histoire de France qui ne fut pas tout à fait à son honneur : alors que les grands intellectuels s’imposaient face à la censure de l’Église et de l’État monarchique et préfiguraient ce que sera le siècle des Lumières, un de nos philosophe les plus prestigieux, Montesquieu, souffrit de l’autoritarisme de notre Premier ministre né dans le lodévois.

L’affaire est à la fois simple et complexe : Montesquieu publia en 1721 Les Lettres persanes qui eurent immédiatement un succès considérable. Ce texte met en scène deux perses qui découvrent Paris et qui mettent en parallèle le mode de vie occidental et oriental. Certaines lettres – puisqu’il s’agit d’un roman épistolaire – jettent un regard froid sur le sérail musulman et la condition des femmes enfermées, mais d’autres sont des critiques encore plus virulentes contre la France et ses institutions, en particulier l’Église. Montesquieu grâce à son esprit critique et vif entama le siècle des Lumières, ce siècle qui allait renverser l’Ancien Régime quelques années plus tard, en imposant de nouvelles priorités : la réflexion rationnelle sur les questions de la Justice et du Bien devait dès lors dominer les traditions qui structuraient la France depuis pourtant 1000 ans, et qui avaient ancré les privilèges de classes au cœur des mœurs. Les philosophes décidèrent ensuite de s’attaquer aux rapports de pouvoir qui existaient au sein de la société. Montesquieu, dans cette œuvre de destruction précéda le travail de Diderot et de Voltaire, notamment à travers deux exemples qui symbolisent la France : L’Académie française et L’Église !

Tout d’abord l’Académie française : dans la lettre n° 73 il y décrit la faiblesse de son pouvoir : « Il n’y en a point de moins respecté dans le monde : car on dit qu’aussitôt que [le tribunal qu’on appelle l’Académie française] a décidé, le peuple casse ses arrêts et lui impose des lois qu’il est obligé de suivre ». A quoi servait cette académie naissante alors ? Deux rôles fixés par Richelieu en 1635, celui d’unifier la langue française dans un pays où l’on parlait des dizaines de dialectes différents, grâce notamment à l’écriture d’un dictionnaire dont elle avait le monopole ; mais aussi le rôle de contrôler les intellectuels français en les touchant à travers la corde sensible de l’orgueil : ils pouvaient se croire immortels en acceptant l’habit d’académicien. La cible était trop belle pour le magistrat bordelais qui voyait le ridicule de ces académiciens pompeux que personne n’écoutait réellement. Mais nous verrons que lui-même fut pris au piège à la fin de cette rétrospective, et que ce fut même le cœur de son combat avec le cardinal Fleury.

L’Église fut la deuxième victime de Montesquieu : dans la lettre n° 29 il expliquait (par la bouche de son personnage perse Rica) que les lois décidées par le Pape et les évêques étaient facilement contournables : « si on veut rompre ses vœux, si on veut se marier contre les défenses de la Loi […] on va à l’évêque ou au pape, qui donne aussitôt la dispense. » Dans la lettre 117, Montesquieu remettait par ailleurs en cause le célibat des prêtres :
«  Ce métier de continence a anéanti plus d’hommes que les pestes et les guerres les plus sanglantes n’ont jamais fait » car ils ne procréent pas (cette critique peut nous paraître à la fois moderne et anecdotique, mais cela nous montre que cette question est très lente à être traitée par l’Église catholique…).

Cette diatribe ne fut pas ce qui a attiré le plus de fureur de la part des abbés. C’est davantage la remise en cause de ce qui est écrit dans la Bible par la science du dix-huitième siècle qui a failli coûter cher à Montesquieu. Dans la lettre n° 97, il énonça les progrès enregistrés par la Physique grâce à Galilée, Descartes et Newton : «  Cela a fait faire presque autant de prodiges et de merveilles que tout ce qu’on nous raconte de nos saints prophètes ». L’abbé Gauthier, proche du cardinal Fleury, écrivit : « L’auteur laisse penser que la raison humaine est un guide plus sûr que la Révélation.*» Nous, contemporains de la conquête de l’espace, cela nous paraît évident ; mais cela ne l’était pas à l’époque (et cela l’est de moins en moins dans certaines régions du monde où les intégristes religieux tendent à faire de la Genèse un texte tout aussi scientifique que les calculs de Einstein ou les découvertes de Darwin. Je ne viserai personne, mais vous pouvez faire sur le web une visite virtuelle du Musée de la Création dans le Kentucky aux USA – vous en serez estomaqués !). L’abbé, lui, voulait le procès de Montesquieu : « pour penser comme il le fait [avec ses discours pleins d’impiété], il faut que le cœur ait bien corrompu l’esprit ». La remise en cause de l’autorité de la Bible et de l’Église était donc la trame de ces Lettres persanes. Cela permettra à d’autres philosophes, tel Diderot ou Voltaire de pousser plus loin leurs critiques.

Par malheur pour Montesquieu, le Premier ministre de l’époque appartenait aux deux institutions, l’Église et l’Académie française… Ce qui en fit naturellement son ennemi politique. Le cardinal Fleury usa de son influence pour isoler Montesquieu et l’empêcher de développer son aura dans le milieu intellectuel parisien. Montesquieu, pour échapper à une situation de magistrat à Bordeaux, ce qui l’ennuyait énormément, voulait entrer à l’Académie. Un peu cynique le bonhomme ? Car après s’en être moqué il voulait appartenir aux Immortels. Et pour cela il accéda aux demandes du cardinal Fleury en imprimant une édition diminuée des Lettres persanes, expurgée des critiques contre le Roi et l’Église et il gagna ainsi son siège sous la Coupole à Paris. Voltaire relata cet épisode et se moqua de la pusillanimité du philosophe face au pouvoir politique. Nous pouvons nous moquer de Montesquieu effectivement, car c’est Fleury qui gagna cette bataille, même si ensuite il fut oublié par l’histoire.

Néanmoins cet épisode en dit long sur les relations qu’entretiennent les intellectuels avec le pouvoir politique en France : à la fois poil à gratter et en même temps demandeurs de gratifications honorifiques. Les exemples d’intellectuels fidèles à la cour du Président après l’avoir critiqué sont légion. Le seul contre-exemple, celui qui honore l’engagement de l’intellectuel contre toute forme de pouvoir, fut Sartre qui refusa en 1964 le prix Nobel de littérature pour garder sa liberté de pensée. De Gaulle, alors président de la République, paradoxalement vit son estime redoublée pour le philosophe si critique contre son pouvoir. Mais sans doute cela veut dire que Sartre et de Gaulle avaient une liberté d’esprit exceptionnelle.

Par Christophe Gallique

juste milieu

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Je ne boude pas mon plaisir

Des arbres de Hollan à ceux du Domaine de Montplaisir

Après avoir garé sa voiture sur le petit parking à l’embranchement des routes des Plans et de Bédarieux, les visiteurs sont invités à se retrouver devant le grand portail surmonté d’un « M » en fer forgé, à l’effigie du Domaine de Montplaisir, face à l’entrée de la Clinique du souffle.
C’est là que les accueille en effet Marie-Pierre Nougaret, guide-conférencière, laquelle rappelle en préambule que cette visite s’inscrit dans le label de Lodève, ville d’Art et d’Histoire. Après la visite de l’exposition “Alexandre Hollan, questions aux arbres d’ici”, rien n’est plus judicieux en effet que d’aller contempler des arbres en vrai, qui plus est dans un domaine privé. Mais cette visite est aussi l’occasion de découvrir, à travers ce lieu, une partie de l’histoire de Lodève. Au départ, rien ne prédisposait vraiment ce lieu à vocation plutôt agricole à devenir, pendant près de deux siècles, un pôle industriel important du Lodévois, sinon qu’il jouissait d’une situation privilégiée entre Plateau (du Larzac) et plaine, avec ses deux rivières La Lergue et La Soulondres, sans compter l’Izarn Rau ou encore les ruissellements venant d’Olmet ou Belbezet. Lors d’un recensement de population en 1707, le domaine est évoqué comme « comprenant une maison, un jardin, des prés, vignes et champs, chataîgnettes, bois et rivages ». D’autres documents attestent qu’en 1712, Antoine Darles de Chamberlain, ancien officier et ingénieur en chef du Roi, épousa Claire de Mongenel, fille d’un ancien maire de Lodève, et propriétaire du Domaine de Montplaisir.

La Manufacture de draps
Passent les années, avec pourtant un événement important : en 1726, grâce à l’intervention du cardinal de Fleury, né à Lodève, mais pour lors ministre de Louis XV, Lodève obtient le monopole de la fabrication des draps militaires. Une activité qui devait se développer dans le Lodévois et le Clermontais (Villeneuvette). La manufacture Barbot et Fournier avait perçu l’intérêt de cet emplacement, ses dirigeants ayant notamment déclaré : « Ce domaine est très agréablement posé. La rivière Izarn qui le traverse et plusieurs sources abondantes qui y surgissent fertilisent avantageusement les prairies et le rendent susceptible de recevoir toute sorte d’usine ». Rien d’étonnant donc au fait que cette balade à travers les allées plus ou moins ombragées du parc, avec ses perspectives imprenables sur des allées de cyprès et autres essences arboricoles, débute par le bâtiment de la manufacture, qui longe la route de Bédarieux. Outre ses larges portes, dont certaines donnaient directement sur la route, le bâtiment comporte des lieux de stockage, mais aussi d’ateliers pour les différentes activités liées au travail de la laine, du filage au tissage, en passant par la teinture. Les marchands-drapiers ont donc sévi tout au cours du 18e siècle, et durent par la suite s’adapter aux progrès technologiques, notamment en 1840 avec l’arrivée de la machine à vapeur à Lodève. Vu le poids de ces machines, les tisserands furent d’ailleurs contraints à réaménager leurs ateliers, redescendant leurs machines devenues trop lourdes au rez-de-chaussée. En 1865, le domaine devenait la propriété de Michel Chevalier, conseiller de Napoléon III. Ce brillant économiste, adepte du libre-échange, délaissa petit à petit cette activité pour reconvertir Montplaisir en domaine agricole, sa vocation première. Quelques années plus tard, Paul Leroy-Beaulieu (1843-1916), autre économiste français, partisan du libéralisme, devenu gendre de Michel Chevalier n’hésitait pas à déclarer : « Je suis enchanté de cette propriété qui me paraît vraiment délicieuse. Toutes ces belles allées et toutes ces eaux sont ravissantes à voir. Nous devrions y passer là régulièrement les automnes et les étés… ».

Jardin à la française
La deuxième partie de la visite concerne donc essentiellement les jardins du domaine. Ce trajet permet avant tout de mieux comprendre le réseau hydraulique de la propriété, qui n’a pas encore livré tous ses secrets, comme en témoignent les travaux entrepris dernièrement par le nouveau propriétaire des lieux. Ce que l’on note en premier lieu, c’est la canalisation de la rivière par des murs de briques. Mais en bien des endroits, l’eau circule dans des canaux, des petits aqueducs ou des béals, quand elle ne ruisselle pas le long des parois de la colline située derrière le bâtiment principal. Au gré de la balade, on découvre ici un ancien moulin, dont on peut imaginer la roue, là un bâtiment-lavoir ou un peu plus loin encore un bassin-vivier, comme autant de témoignages sur la complexité de ce circuit hydraulique qui a permis aux tisserands de maintenir leur activité pendant de si nombreuses années. Cette eau, omniprésente, établit d’ailleurs un lien certain entre Montplaisir et la ville de Lodève, puisque c’est elle qui alimente encore les fontaines du Parc de Lodève. Cette eau enfin, explique la présence de nombreux arbres ayant besoin d’eau, peupliers et saules en particulier.
Mais il est temps pour les visiteurs de poursuivre leur balade dans le parc. Après avoir traversé une pièce voûtée en grès, garnie de larges baies, que l’on peut imaginer comme ayant fait office d’orangerie, il convient alors de flâner plus longuement dans le jardin à la française, situé un peu en hauteur, au confluent de la Soulondres et de l’Izarn. Suivant certains documents, ce Jardin à la française est dû à Philippe Delorme. Comme tout jardin de ce type, il est conçu comme un “appartement extérieur”, avec ses termes appropriés : vestibule, chambres, etc… Mais il s’agit aussi d’un travail sur les effets d’optique, de symétrie, de perspectives. Et son petit bassin central, agissant comme un miroir reflétant le ciel, est entouré de haies de buis taillées suivant les règles de l’art topiaire. Une occasion de rappeler que ces jardins à la française, avec leurs rectitudes se distinguent des jardins à l’anglaise qui utilisent les déclivités du terrain sur lequel ils sont implantés. A noter enfin que ce jardin de Montplaisir est qualifié de “jardin pittoresque”, comme celui de Montdardier dans le Gard.

Une maison plus qu’un château
Reste évidemment à parler de ce bâtiment central, adossé à la colline, que les vieux Lodévois ont encore tendance à appeler le château des Leroy-Beaulieu. La guide-conférencière balaie d’emblée toute équivoque en précisant qu’il s’agit d’une maison et non d’un château. Une métairie se trouvait donc à l’origine de ce bâtiment, comme en attestent certains documents. Mais il semble que ce soit Michel Chevalier qui en ait réuni les diverses dépendances pour former ce bâtiment assez éclectique, avec ses balustrades et autres accessoires architecturaux, pas toujours du meilleur goût ; autant de travaux terminés au début du XXe siècle par Leroy-Beaulieu. L’étrangeté de ce bâtiment repose dans le fait qu’il ne se trouve pas dans l’axe de l’entrée principale du Domaine. Son escalier d’accès est obligé d’opérer un virage à droite pour se retrouver d’aplomb avec la façade du bâtiment. En revanche, lorsqu’on se trouve sur la terrasse, la vue à l’horizon plonge directement sur le clocher de la cathédrale Saint-Fulcran. Lors du contournement du bâtiment, à une croisée de chemins, on peut encore découvrir une statue de Paul Dardé, à l’effigie de Laocoon, héros troyen, étouffé avec ses fils par des serpents monstrueux. Pour ne pas terminer notre visite sur cette image tragique, nous préciserons que le nouveau propriétaire a décidé de poursuivre la reconversion de son domaine en replantant cette année une vigne. Appellation “Mon Plaisir” ?

Par Bernard Fichet

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