Jeux vidéo

The Great Ace Attorney Chronicles

Développé par Capcom. Sorti sur Switch, PC et PS4 le 27 Juillet 2021.

Genres : Aventure / Enquête / Tribunal

Initialement exclusifs au Japon, les deux jeux de cette compilation arrivent enfin chez nous… 6 ans après ! J’alerte directement les allergiques à l’anglais : cette adaptation ne contient ni doublage, ni sous-titres français. Uniquement de l’anglais (ou du japonais) ! (Mais il doit être possible sur la version PC du jeu de trouver une traduction de fan…). Pour les courageux qui veulent tout de même se lancer dans l’aventure, laissez moi vous dire pourquoi vous avez bien raison !

Alors tout d’abord, késako Ze Gratte Ass Atorni Kronikeul ? Comme son nom l’indique, il s’agit d’un jeu d’aventures scénarisé, dans lequel nous contrôlons un avocat de la défense et essayons de résoudre mystères et affaires de justice du mieux possible ! Ce jeune japonais se nomme, Ryunosuke Naruhodo, l’ancêtre du renommé avocat contemporain Phoenix Wright pour ceux ayant joué aux jeux précédents de la série. Vous avez bien lu, l’ancêtre. Car TGAAC de son petit nom se déroule dans le contexte de l’ère Victorienne (XIXe siècle), lorsque les relations entre l’Angleterre et le Japon débutaient. Mais trêve de mise en place, parlons synopsis !

Nous commençons le jeu directement au tribunal, dans la cour suprême de la justice japonaise, accusé du meurtre du Dr. John H. Wilson qui était en visite depuis l’Angleterre à l’université de nos deux protagonistes. Ryunosuke et Kazuma, deux meilleurs amis, dont le dernier est passionné par le droit et bien décidé à se charger de nous défendre dans cette affaire…

Seulement, il a été chargé de représenter le Japon lors d’un séjour en Angleterre pour apprendre les règles du nouveau droit anglais, et ne pourrait y participer s’il venait à perdre ce procès (supposé perdu d’avance). En bon ami, Ryunosuke choisit de se représenter lui-même afin d’éviter à son acolyte la perte de son rêve…

Heureusement tout de même, Kazuma reste pour nous assister dans notre défense, car nous en aurons bien besoin !

Cette affaire d’introduction permet de présenter les aspects du tribunal aux non-initiés mais aussi de placer ici et là des bribes d’intrigues bien camouflées, tout en présentant la plupart des protagonistes principaux. La compilation comprend en tout 10 affaires que l’on pourrait comparer à des chapitres, tant les connexions qui les relient sont présentes, bien qu’éloignées à première vue.

Un premier point extrêmement positif pour TGAAC qui tisse un scénario intriguant, mystérieux et aguicheur. Et s’il représente une grande partie du jeu, il m’est impossible de vous en révéler davantage sans gâcher une partie des surprises qu’il vous réserve. Je rajouterais cependant qu’au fil de ces aventures, nos protagonistes voyageront jusqu’en Angleterre, et qu’ils rencontreront de nombreux autres personnages hauts en couleurs, notamment un dénommé Herlock Sholmes, qui n’est pas sans rappeler le célèbre détective de Conan Doyle.

Ryunosuke et Herlock composent à eux deux la majeure partie du jeu, structurellement parlant.

Le premier est mis sous les projecteurs dans les phases de procès, le second lors des moments d’enquête. Commençons par ceux-là.

En effet, une grande partie du jeu se déroule en dehors du tribunal, dans des phases d’exploration et d’investigation. Nous sommes amenés à devoir enquêter sur les lieux des crimes, présumément commis par nos clients. Ainsi, nous devrons récupérer les témoignages auprès des principaux concernés, des policiers et autres inspecteurs de Scotland Yard, et d’observer les environs à la recherche d’indices. Chaque élément récupéré pourra se révéler être une arme redoutable dans le procès à venir. Ici, comme pour le reste du jeu, la progression est somme toute linéaire. Si l’ordre des lieux à visiter permet une faible interaction, il n’y a qu’un seul chemin au final pour poursuivre l’enquête. Malgré cette linéarité, il est très plaisant de chercher les indices et de récolter les témoignages car ces phases permettent de mieux comprendre les personnages, leurs motivations et leurs intérêts et de commencer l’assemblage des morceaux d’un scénario plausible. Afin de rendre les enquêtes plus dynamiques, le jeu offre une nouveauté de taille par le biais des “grandes déductions de Mr. Sholmes”. Vous n’êtes pas sans savoir que Sherlock Holmes est un génie de l’investigation. Eh bien Herlock Sholmes l’est tout autant, malgré un petit défaut  : il déduit tout de travers… alors que son raisonnement tient la route ! Il lui faut donc l’aide de Ryunosuke pour remettre sur la bonne voie ses déductions et découvrir le fin mot de l’histoire. 

Ainsi, nous serons amenés en tant que joueur à corriger les déductions du détective, en montrant les vraies motivations de la personne interrogée. Une sorte de dialogue interactif fort amusant.

Les phases d’investigation ne sont pas particulièrement difficiles et n’ont pas un gameplay très complexe. Seulement, elles arrivent à briller par l’histoire qu’elles mettent en place et par les personnages qui la vivent. Se balader dans les rues de Londres de cette époque, avec les habitudes de vies des personnages et leurs façons de parler, est très plaisant. Le style graphique rappelle celui de la bande-dessinée renforçant la sensation de vivre une histoire. Le tout, mêlé à une bande-sonore très appréciable (bien que certains thèmes musicaux soient un peu en dessous, la plupart sont excellentissimes). Racontées avec un humour bien dosé, c’est un vrai régal de se plonger dans ces enquêtes, avant de se retrouver seul face au procureur, au juge et aux jurés, dans le lieu où le gameplay est le plus intéressant : Le tribunal.

Là-bas, l’objectif est simple : convaincre les jurés à donner le verdict “non coupable” pour faire acquitter notre client. Plus facile à dire qu’à faire ! Le procureur fera venir à la barre différents témoins qui révéleront leurs implications dans l’affaire. À nous de déceler le vrai du faux de leurs témoignages et de révéler les contradictions avec les preuves en notre possession. Les procès se déroulant il y a fort longtemps, les témoins sont encore appelés ensemble à la barre. La probabilité qu’ils se contredisent renforce les possibilités d’actions.

S’il est grisant , finalement, de trouver une contradiction ou une bizarrerie dans un témoignage, le procureur aura souvent plus d’un tour dans son sac, et le juge souvent conciliant vis-à-vis des “erreurs et oublis” des témoins, il faudra revenir à la charge plusieurs fois afin de faire entendre notre nouvelle version des faits. D’un autre côté, il est complexe de défendre un client accusé de meurtre, enfermé avec la victime dans une pièce fermée de l’intérieur, ne possédant aucune autre issue. Mais pas impossible, si ?

Autre nouveauté de ce jeu : les “Contre-interrogatoires des jurés”. Au lieu d’interroger les témoins, lorsque les jurés ont tous votés “coupable”, nous pouvons demander aux jurés de justifier leur verdict. Que ce soit pour rentrer chez eux plus vite ou pour un argument valable, à nous de trouver une incohérence dans les dires de chacun pour relancer le procès en leur faisant changer d’avis. Nouveaux arguments, nouveaux témoignages et nouvelles preuves. Chaque histoire prononcée peut devenir une nouvelle arme de défense !

Si parfois les situations semblent irréalistes, elles restent possibles et surtout cohérentes, rendant les phases d’investigations excitantes et celles au tribunal exaltantes. La durée de vie astronomique du jeu vous permettra de vivre de longs moments intenses en compagnie de ces personnages lumineux.

Le seul réel défaut du jeu se trouve dans la non-traduction française, rendant l’accessibilité bien plus difficile, d’autant que les dialogues constituent le principal intérêt du jeu et qu’ils utilisent en plus un vocabulaire somme toute particulier, dû aux contextes de l’époque et du milieu professionnel des protagonistes.

Cependant, ceux qui arrivent à comprendre l’anglais (ou le japonais), ou ceux qui ne sont pas réticents à garder un dictionnaire/traducteur à côté, foncez ! Car le jeu en vaut la chandelle.

Les plus

  • Des personnages attachants et drôles 
  • Un scénario captivant
  • Des musiques et graphismes originaux
  • La défense au tribunal toujours au top
  • Les enquêtes riches en événements
  • Les “Déductions de Mr. Sholmes”
  • Les “Contre-interrogatoires des jurés”
  • La durée de vie exemplaire

Les moins

  • Pas de traduction française
  • Une crédibilité parfois bancale

18/20

Par Natendojeuxvideo.c-lemag.com

Metroid Dread

Développé par MercurySteam.

Sorti sur Nintendo Switch le 12 octobre 2021.

Genres : Action / Aventure / Plates-formes

Metroid Dread est le cinquième opus des jeux 2D de la série. Les fans n’osaient même plus l’espérer : le jeu s’est fait attendre pas moins de 19 longues années. Sa révélation lors de l’E3 2021 par Nintendo à suscité un vif intérêt de la part des joueurs relançant l’enthousiasme de la saga auprès de ces derniers. Mais le jeu est-il vraiment à la hauteur de son engouement ? Voyons cela ensemble !

Après avoir éradiqué les Métroïdes et les Parasites X lors des 4 précédents jeux, Samus Aran est, comme nous, surprise du message envoyé par la Fédération intergalactique : une vidéo anonyme (mais authentique) montre clairement un Parasite X en vie et en liberté sur la planète ZDR. Ces terribles Parasites capables de tuer et répliquer toute forme de vie n’ont plus aucun prédateur depuis l’annihilation des Métroïdes… Pour analyser la situation sans mettre en péril de précieuses vies, la Fédération envoie des E.M.M.I. (des robots surpuissants) enquêter. Mais l’arrêt soudain de leur communication renforce le mystère autour de ZDR. La Fédération est encore une fois contrainte de faire appel aux services de notre Chasseuse de Primes préférée. Elle est la seule à même de résoudre la situation puisqu’elle ne craint pas les Parasites X grâce à son ADN Métroïde, acquis lors de ses précédentes péripéties. Ce n’est qu’une fois arrivée sur la planète que les problèmes commencent. Elle (donc nous au passage) se fait attaquer par un inconnu bien trop puissant pour elle et se retrouve sans équipement dans les profondeurs de ZDR à devoir remonter à la surface pour récupérer son vaisseau… le jeu commence alors !

Disons le, Metroid Dread ne brille pas particulièrement par la complexité de son scénario. Il n’est pas même particulièrement original ou très aguicheur mais il saura ravir les fans en leur donnant l’occasion d’en apprendre un peu plus sur les Chozos, une autre espèce importante mais peu développée de la série. Pour faire simple, l’objectif du scénario est d’expliquer pourquoi Samus s’est retrouvée perdue dans les tréfonds d’une planète et pourquoi le joueur doit l’en faire sortir. Et c’est bien suffisant, car ce n’est pas sur cet aspect que le jeu rayonne.

C’était déjà le fer de lance de la série il y a plus de 20 ans, (si bien que la série a donné en partie son nom aux jeux du genre : Metroidvania) : le gameplay ! C’est lui qui donne tout son intérêt au jeu. À la fois un jeu de plateforme, d’exploration et de tir, Metroid Dread garde le joueur dans une action continue, dynamique et fluide. Samus se déplace dans un monde en 2D, et peut donc se mouvoir vers la gauche, la droite, le haut et le bas. Mais surtout courir, s’accroupir, glisser, nager, s’agripper aux murs, tirer des missiles… une liste d’actions possibles qui ne cessent de s’accroître au fil de l’aventure, renouvelant la jouabilité du titre en quasi-permanence.

Le gameplay du jeu est ainsi étroitement lié aux décors qui le composent. Chaque zone est adroitement pensée pour que les mouvements de Samus soient fluides, libres et intuitifs. C’est un vrai régal de contrôler Samus : je ne me suis jamais senti limité dans mes actions et dès lors qu’une nouvelle capacité est débloquée, elle devient déjà indispensable. À première vue, la progression dans le jeu semble trop simple ou répétitive : explorer une zone, déverrouiller des capacités nous permettant d’atteindre de nouveaux endroits ou d’éradiquer un Boss, afin d’aller dans une nouvelle zone et recommencer. Dans la pratique ce n’est pas vraiment ça. Sans cesse, Samus doit faire des allers-retours entre les différents environnements, afin de s’armer face aux menaces des différentes zones. Oui, car il y a en effet un gros élément dont je n’ai pas encore vraiment parlé et qui rend l’atmosphère du jeu bien différente. Les E.M.M.I. ! Ces robots invincibles (ou presque) ont été piratés et pourchassent Samus dans le but de l’éliminer. Comme ils sont contraints à la rechercher dans des zones spécifiques de la carte, franchir la porte d’une zone E.M.M.I. change la dynamique du tout au tout. La chasseuse devient la proie. Simple et efficace : si le robot nous attrape, c’est le game over et il faut recommencer. Il faudra parfois s’armer de patience, prendre notre courage à deux mains et courir, mais surtout utiliser les capacités de camouflage à bon escient, au bon moment. En plus de la pression appliquée par les E.M.M.I., c’est l’ambiance de ces zones qui les rend particulières. L’atmosphère dégagée par la musique stridente et angoissante se mêle parfaitement à l’image dé-saturée (et donc grisâtre) pour un rendu parfait : j’en ai eu des sueurs froides… Si le gameplay de Metroid Dread est exemplaire, c’est aussi dû aux environnements qui l’accompagnent.

Je viens d’aborder les zones E.M.M.I. qui en plus d’être angoissantes sont de plus en plus complexes à fuir. Mais les décors des autres sections ne sont pas en reste. Qu’ils soient un complexe métallisé et glacial, une usine d’extraction de lave, une zone tropicale ou encore un édifice submergé, les environnements du jeu sont sublimes, et mettent parfaitement en avant ce qu’il faut. L’arrière plan n’est pas trop chargé en animations inutiles qui surchargeraient la lisibilité de l’action qui se déroule au premier plan. Les éléments avec lesquels Samus peut interagir sont clairement visibles, bien que parfaitement intégrés aux décors, ce qui rend la cohésion visuelle bien plaisante à voir. Alors oui, les limitations techniques de la Switch se font ressentir, 5 ans après sa sortie : le jeu saccade parfois et n’a pas une qualité d’image parfaite. Mais cela n’empêche pas vraiment de profiter de l’aventure. C’est dommage mais pas catastrophique.

Metroid Dread est de loin mon coup de cœur de cette année 2021. Le gameplay est riche, les environnements sont passionnants à explorer et les ennemis, notamment les Boss ou les E.M.M.I., offrent un challenge très plaisant à relever. La difficulté est bien dosée, à la limite du die and retry sans pour autant en abuser, mettant nos capacités d’analyses, nos réflexes et nos nerfs à rude épreuve, la moindre erreur étant sévèrement sanctionnée. La réussite n’en est que plus satisfaisante. Si le jeu souffre par endroits de la technique vieillissante de la Switch, l’univers visuel proposé reste très agréable à l’œil, d’autant qu’il est sublimé par une musique d’ambiance parfaitement adaptée. Le jeu aurait pu très vite devenir redondant dans sa routine d’exploration, mais les nouveautés de jouabilité apportées par les améliorations constantes des capacités de Samus ne la rendent que plus agréable. Je pourrai reprocher le peu d’éléments scénaristiques du jeu (j’ai été surpris de voir une cinématique au bout de 3 h de jeu, et me rappelle avoir pensé “ah c’est vrai y’a une histoire”), mais là encore, il n’y a pas grand-chose à redire : le scénario fait son boulot et peut même se vanter d’avoir un final explosif. En bref, Metroid Dread signe le retour en grande pompe d’une série longtemps laissée dans l’ombre… 

Et pour vous faire votre propre avis, une démo du jeu est même disponible sur l’Eshop de la Switch, alors n’hésitez plus et foncez aussi vite que Samus !

Les plus

  • De l’action en permanence
  • Une ambiance soignée
  • Un gameplay aux petits oignons
  • Des combats épiques
  • Le retour de la saga Metroid

Les moins

  • Un peu court (8h)
  • Quelques lags par endroits

17/20

Par Natendojeuxvideo.c-lemag.com

À vos manettes !

Bonjour à tous ! Il y a deux ans, je vous présentais la dernière console de Nintendo (la Switch) ainsi que des jeux parus sur la console à l’époque ! Cette année, je reviens à la charge avec une sélection dont je n’ai pas eu l’occasion de parler dans le magazine.

Fire Emblem : Three Houses

Premier jeu de la série à sortir sur une console “de salon” après dix ans d’absence, il est le premier opus en HD. Il a pour optique d’élargir son public, restreint bien souvent à la culture nippone. Si, pour les joueurs habitués à la série, le jeu peut être décevant par endroit et dans certaines mécaniques (comme les combats par exemple) il n’y a qu’un seul mot à dire pour les autres : Foncez ! 

Fire Emblem : Three Houses narre l’histoire d’un ou d’une professeur(e), Byleth, qui enseigne l’art du combat dans un monastère accueillant des étudiants du monde entier. Le monastère est situé à l’intersection des trois terres médiévales et magiques de Fodlan et ces terres sont représentées par trois étudiants (Edelgard pour le territoire rouge, Dimitri pour le bleu et Claude pour le jaune). Au début du jeu, vous devrez choisir l’un de ces trois étudiants et le territoire qu’il représente afin de devenir leur professeur. Evidemment, votre choix aura des répercussions sur le déroulement de l’Histoire du jeu et votre voyage ne sera pas sans accrocs ! Enseignements, histoires, romances, quêtes et bien sûr combats, sont les activités principales qui occuperont Byleth et ses élèves dans ce jeu aux aspects médiévaux et fantaisistes.

Fire Emblem : Three Houses se dote même d’un DLC qui ajoute et ajoutera des activités au monastère, des quêtes, des éléments cosmétiques ainsi qu’une toute nouvelle histoire ! (19/20)

Luigi’s Mansion 3

Luigi’s Mansion… une saga qui aurait pu s’arrêter dès le premier épisode sorti en 2002 sur GameCube. Mais pour notre plus grand bonheur à tous, un second épisode est sorti en 2013 sur 3DS (dont j’avais réalisé le test dans le numéro 107 du MAG). Aujourd’hui, 6 ans plus tard, c’est le troisième opus, celui qui m’intéresse, qui vient de sortir. 

Le jeu narre l’histoire de Luigi, fidèle frère de Mario (un plombier rouge presque inconnu) qui doit une nouvelle fois sauver tous ses amis. Ils ont été emprisonnés par le plus terrifiant et méchant des fantômes : le Roi Boo, à cause d’une publicité mensongère d’un Hôtel de luxe… Équipé de son aspirateur à fantôme, l’Ectoblast GL-U, Luigi doit faire le ménage dans cet hôtel poussiéreux, abandonné par tous… hormis les fantômes et les rats ! Il faudra ainsi parcourir les étages de l’hôtel, tous plus insolites les uns que les autres. Le jeu n’est pas qu’un ménage simulator, il est aussi truffé de casse-têtes, d’action et d’humour… Une aventure qui en met plein la vue ! (18/20)

Xenoblade Chronicles 2

J’avais annoncé qu’il promettait d’être bon dans mon article d’il y a deux ans (je n’avais pas eu le temps d’y jouer puisqu’il sortait une semaine après la parution du MAG). Pour l’avoir testé depuis, je peux vous dire que j’avais bien raison ! Laissez-moi vous raconter ça.

Nous incarnons un jeune orphelin nommé “Rex” (ce qui ne le met pas forcément en valeur). Sûrement plus débrouillard que nous tous, il vit seul sur le dos d’un Titan (sorte d’île vivante volant au-dessus de la mer des nuages) qu’il appelle “papy”. En effet, à Alrest, il n’y a pas de terre comme nous les connaissons mais des Titans, des très grandes créatures vivantes, qui permettent aux humains, aux Lames (armes personnifiées) et autres formes de vie, d’y vivre. Seulement, les Titans commencent à mourir les uns après les autres. Rex, déterminé à trouver une autre terre d’accueil, plus durable, plus équitable et aux ressources abondantes, se met en quête de retrouver le berceau de l’humanité, un paradis nommé Elysium, qui se trouverait au sommet de l’Arbre Monde.

Au début de son périple, et au gré des rencontres, il met la main sur Pyra, une arme redoutable, qui s’avère être l’une des Lames  les plus puissantes du monde. Rex découvre ainsi qu’il est un pilote (quelqu’un pouvant manier les Lames) et décide d’aider Pyra à échapper à ses ennemis qu’elle semble avoir oubliés, et forment ainsi un duo de choc ! Une aventure épique dans un univers aux proportions gigantesques, rythmée par des combats haletants et une histoire touchante ! 

Xenoblade Chronicles 2 se dote même d’un DLC pour prolonger l’aventure ! (19/20)

The Legend of Zelda : Link’s Awakening

C’est le remake du jeu éponyme sorti en 1993, sur Game Boy. Autant dire que le jeu avait bien besoin d’une remise à neuf ! Des graphismes revus du tout au tout, désormais en presque 3D et en HD, des couleurs vives et idylliques, une bande-son épurée et mélodieuse et enfin, une histoire toujours aussi mystérieuse. Le jeune Link, frappé par la foudre en pleine mer, échoue sur une île qui se trouve à la croisée des univers Zelda et Mario. Des personnages familiers mais pourtant inconnus, des ennemis entre deux univers, le tout dans un décor paradisiaque. Presque trop… 

Que se passe-t-il sur cette île ? Cela aurait-il un rapport avec l’étrange œuf qui la surplombe ? Link se met donc en quête de réveiller le Poisson-rêve à l’aide des huit instruments de musique parsemés sur l’île, pour découvrir le fin mot de l’histoire… Quêtes, échanges, explorations, énigmes et combats sont les éléments à maitriser pour arriver au bout de cette aventure de rêve ! (17/20)

Et aussi…

Si cette sélection de jeu n’est pas suffisante, ou si vous n’êtes pas encore rassasiés, sachez que je n’ai pas pu tout mettre 😉 Les fans de Pokémon auront déjà mis la main sur l’opus Épée/Bouclier, sorti en novembre ; les amoureux d’Animal Crossing seront ravis de jouer à New Horizons en mars 2020 ; et les aficionados de la saga Zelda (dont je fais partie) attendent tous avec impatience la suite de Breath of the Wild, déjà confirmée par les développeurs.

Par Natendo

Si vous désirez découvrir ces jeux vidéo, je vous invite à aller sur mon Twitter (@Natendo11), de me suivre sur Youtube (Natendo) ou de me contacter par mail (jeuxvideo@c-lemag.com) ! Merci de m’avoir lu et bonnes fêtes à tous !

Bric et broc

Super Mario Maker 2 est le dernier jeu de la célèbre série de plateformes Super Mario Bros. bien particulier. Car comme son nom l’indique, le jeu permet, non seulement de jouer à des niveaux de Super Mario Bros, mais aussi et surtout d’en créer soi-même !

La première version était sortie sur Wii U, et dans cette seconde itération sur Nintendo Switch, les nouveautés sont au rendez-vous ! Super Mario Maker 2 est un jeu de plateformes aux multiples facettes. Je m’explique. S’il permet de jouer à plusieurs niveaux mais aussi d’en créer, il permet surtout de le faire dans cinq univers de jeux différents. En effet, il est possible de jouer à des niveaux dont le style graphique et le Gameplay appartiennent à cinq des jeux les plus marquants de l’univers de la série. Certains niveaux permettront de revivre des moments passés sur le Super Mario Bros. original sorti en 1985. Rendez-vous compte, le jeu embarque même un style inédit jusqu’alors. Ce thème est inspiré du jeu Super Mario 3D World : un jeu de plateformes en trois dimensions. Ce thème plus particulier que les autres, permet de jouer avec la profondeur de champ et la verticalité des murs et des décors, rappelant l’esprit 3D du jeu modèle.

Si l’on peut créer autant de niveaux que l’on souhaite dans chacun des cinq styles, le jeu nous propose cent niveaux pré-construits, présentés dans un mode « aventure ». Plus un long tutoriel qu’une aventure, ce mode solo permet de s’amuser tout en s’inspirant des idées des développeurs pour créer ses propres niveaux. Car ce mode de jeu, un poil redondant, montre avec brio l’utilisation des différents éléments de construction qui sont mis à notre disposition.

Et Super Mario Maker 2 ne s’arrête pas là. Il ne suffit pas de créer nos propres niveaux. Il est bien plus intéressant de pouvoir les partager avec les joueurs du monde entier. Et à l’inverse, de jouer aux niveaux des joueurs du monde entier ! Une infinité de niveaux s’offre alors à nous. Des niveaux variés, aux thèmes et styles différents : classique, énigmes, contre la montre… des niveaux uniques, simples comme difficiles.

Mais ça, c’est dans les pubs. Super Mario Maker 2 n’est pas aussi parfait qu’une infinité de niveaux pourrait laisser sous-entendre. Dans la pratique, le jeu se noie presque tant son contenu est gargantuesque. Et cela à cause de plusieurs problèmes majeurs. D’abord, tout le monde n’a pas le plaisir ni le talent pour créer des niveaux dignes des vrais level designers. Ce qui laisse souvent place à des niveaux ratés. Soit bien trop difficiles pour prendre du plaisir, à moins d’être un aficionado du Die and Re-try, soit bien trop longs ou encore bien trop chaotiques. Mais ce n’est pas encore là le plus dérangeant, car les 100 niveaux créés par Nintendo sont intéressants et permettent d’éviter ces problèmes, grâce aux astuces et aides proposées. Et puis si un niveau ne plait pas, il suffit d’aller chercher ailleurs. Les niveaux, comme les joueurs et les créateurs sont très nombreux, ce qui permet une très grande variété dans les genres : tout le monde trouvera des niveaux qui plaisent. Le vrai défaut, et il existait déjà dans le premier Super Mario Maker, c’est la manière de trouver ces niveaux. Le moteur de recherche des niveaux est bien mieux pensé que celui du premier opus, mais il reste assez peu efficace.

Malheureusement, ce problème est en réalité inévitable pour ce genre de jeu. Ce n’est pas tant dans ce qu’il faut chercher ni comment le faire (pour ça il existe des filtres qui permettent de choisir des paramètres bien précis : style, décors,  thématique…) mais dans le temps de recherche puisque certains niveaux ne sont pas à la hauteur de nos espérances et qu’ils ne sont pas tous créés par des professionnels. Certes, tout n’est pas à jeter. Certains niveaux sont exemplaires et réellement bien imaginés, avec des éléments du jeu extrêmement bien utilisés, comme le système de classement par popularité d’un niveau qui permet de tomber sur des niveaux intéressants rapidement. Il suffit alors de suivre le créateur et d’attendre ses nouvelles créations. En répétant l’opération, on trouve son bonheur. Heureusement, les niveaux peuvent être joués directement en ligne, sans les télécharger. Une connexion internet est alors obligatoire, tout comme un abonnement payant pour y accéder. Pour jouer aux niveaux des autres joueurs en étant déconnecté, il faut alors télécharger les niveaux. De la même manière, pour jouer avec des amis, il faut obligatoirement télécharger le niveau pour jouer à plusieurs. Ce qui nécessite une préparation au préalable d’une soirée ou d’un après-midi pour espérer jouer plus de 5 minutes. Ce n’est pas forcément optimal, mais c’est tout de même faisable.

Mis à part ces défauts de logistique et de mises en forme plus que de jouabilité, Super Mario Maker 2 offre quand même la possibilité de créer son propre niveau de rêve ! Qu’est-ce que ça donne ? Si jouer aux niveaux est plus agréable sur la télé qu’en mode portable, c’est l’inverse pour créer les niveaux. La création d’un niveau est nettement plus sympathique avec l’écran tactile qu’au stick directionnel. Sélectionner le bloc à placer, l’objet à mettre dans un bloc secret ou plus simple encore, déplacer la caméra pour visionner le niveau que l’on crée, est un enfer en mode télé. Heureusement qu’en mode portable, l’écran tactile de la console nous permet d’utiliser nos doigts, ou un stylet, pour placer tous ces éléments. La création gagne en intérêt. Si commencer la création d’un niveau est très simple, celle d’un bon niveau l’est moins. Les ressources mises à notre disposition permettent de faire énormément de choses, toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Et l’on a tendance à tout vouloir mettre dans le même niveau, ce qui le rend illisible et peu amusant. Il faut donc trouver le bon équilibre entre mettre assez d’éléments et pas trop pour ne pas se perdre. Blocs, ennemis, passages secrets, énigmes, mécanismes, transformations, effets sonores, et j’en passe, sont ces éléments qui attirent l’œil des créateurs et qui peuvent leur faire perdre la tête. Heureusement, les tutoriels ou les niveaux du mode aventure donnent des astuces de création.

Mais là encore, le jeu souffre d’un problème inaliénable à son existence. Le processus de création demande du temps. Regarder les conseils aide, mais ne donne pas de formule magique (forcément). Mais la chose la plus importante est d’avoir une idée de base, avant de créer un niveau, et de s’y tenir. De laisser les nouvelles idées pour d’autres niveaux.

Pour conclure, Super Mario Maker 2 n’est pas parfait. Le contenu qu’il propose est tellement immense que l’on a tendance à s’y perdre, tant en création qu’en recherche de niveau. Le seul vrai, gros défaut de ce jeu, c’est qu’il demande énormément de temps. Ce qui n’était pas le cas des jeux familiaux Super Mario Bros originaux. Nintendo nous fournissait des niveaux déjà tout faits, sans avoir un temps de recherche. Mais ce défaut cache un avantage de taille : il n’y a pas de limite au jeu ! Parmi l’infinité de niveaux des joueurs, certains seront mauvais ou tout juste passables quand d’autres seront excellents (et certains le sont déjà !). Nintendo a cassé, une nouvelle fois, le code de sa mythique série, en ajoutant bon nombre d’éléments inédits, et ce n’est pas plus mal !

Par Natendo

Super Mario Maker 2 – Nintendo Switch

Musique : 1/3
Graphismes : 4/4
Gameplay : 5/5
Scénario : 0/2
Durée de vie : 4/4
Plaisir de jeu : 2/2

16/20

L’ultime combat

Super Smash Bros. Ultimate est le dernier jeu en date de la célèbre série de combat, qui fête ses 20 ans cette année. Cet opus regroupe quasiment tout ce que la série nous a proposé jusqu’alors tout en rajoutant une tonne de contenu !

«  Je suis Kirby, une petite boule rose à l’allure de guimauve et seul rescapé de l’attaque de Killaire. Tous mes amis viennent de se faire absorber par la Lumière et je dois trouver un moyen de les sauver ! Je commence alors mon périple, seul, à la recherche d’un quelconque indice dans ce monde qui m’est désormais inconnu. J’espère qu’en éliminant Killaire, il me sera possible de retrouver Mario, Link, Pac-Man, Sonic, Samus et tous les autres. Perdu dans mes pensées, j’aperçois Mario. Je crois d’abord à une hallucination, avant de me rendre compte qu’il me fonce dessus… Ses yeux anormalement rouges m’indiquent qu’il n’est pas lui-même. Quoi de mieux qu’un bon gros combat pour sauver ses amis ? Mario me lance une boule de feu, je l’avale, il m’attaque à coups de pied, je saute pour l’esquiver. Je me retourne dans les airs et lui envoie un petit coup dans les omoplates. Il est à terre, alors j’en profite pour me transformer en Thwomp et l’écraser de toute ma masse. Il est éjecté hors du terrain, mon combat est remporté et Mario a retrouvé ses esprits ! Je l’informe de la situation et il décide de venir combattre à mes côtés.
Sur ce chemin périlleux, je continue d’avancer et rencontre cette fois, Falco, un oiseau bleu, pilote de chasse de la Série Star Fox. Il est habité par l’esprit de Revali, un autre oiseau bleu, mais de la série Zelda cette fois… les aventures continuent ! »

Dans ce jeu, les combats contre les esprits sont différents car ils imitent les aptitudes des personnages dont ils sont issus. Cela permet une plus grande immersion avec de nombreux personnages incarnés par plus de 1000 esprits et ainsi une grande variété dans les combats. Les 75 combattants jouables dans tous les modes de jeu (solo, en multijoueur, en ligne ou aventure), sont tous uniques et tirés d’une Série de jeux vidéo bien connue (Mario, Luigi, Bowser et Peach, de la Série Super Mario, par exemple). Il y a tellement de séries réunies dans ce jeu (une trentaine dont Pokémon, Street Fighter, Castlevania…) que Super Smash Bros. Ultimate est le plus grand cross-over créé à ce jour. Et le mélange ne s’arrête pas là ! N’avez-vous pas rêvé de voir s’affronter Mario, Sonic, Pac-Man et Megaman – icônes du jeu vidéo rétro, accompagnées par une douce mélodie d’un jeu Zelda ?

Les 75 combattants peuvent s’affronter jusqu’à 8 à la fois, dans plus de 100 arènes, avec un fond sonore composé de 900 pistes musicales différentes. Autant dire que les possibilités ne manquent pas. Le jeu a été pensé pour tous, joueurs professionnels et occasionnels peuvent s’y retrouver. Cette particularité permet aux joueurs de créer leurs propres affrontements, leurs propres histoires, et d’enfin de savoir, qui de Link ou Ridley est le plus fort !

Ceux qui préfèrent ne pas inventer leurs histoires, rassurez-vous ! Le jeu propose aussi une succession de 7 combats, dont le dernier est un Boss, pour chacun des combattants. Succession de combats uniques et thématiques. Par exemple, sur le parcours de Link, il doit affronter tous les méchants des jeux vidéo : Dark Pit, Ridley, Bowser, Dark Samus… (tout y passe). Et bien sûr, le boss final, icône du jeu vidéo : Ganon ! D’autres n’affronteront qu’un certain type de combattants comme “les épéistes” par exemple, qui finiront par attaquer Dracula ! En clair, chaque personnage a son scénario personnalisé dans ces combats à la chaîne et ne doivent surtout pas mourir. Le challenge est d’autant plus corsé que la difficulté augmente à chaque combat.
Il est très difficile de maîtriser un seul personnage à la perfection mais la grande quantité des héros vous permettra de trouver celui qui vous correspond ! Jouable partout et avec tout le monde, Ultimate est le jeu parfait pour jouer dans des soirées endiablées, passer le temps dans une salle d’attente ou jouer calmement sur son canapé.
Les combats nécessitent une stratégie assez poussée qui ne se résume pas à triturer les boutons de la manette. Il s’agit de réaliser la bonne combinaison de touches au bon moment. Certains coups permettent d’enchaîner avec d’autres pour affaiblir l’adversaire et d’autres pour le mettre KO !

Super Smash Bros. Ultimate reprend la nervosité des combats de l’épisode GameCube, la simplicité d’immersion de l’épisode Wii et la claque graphique de l’épisode Wii U. C’est non seulement le condensé du meilleur des Smash Bros., mais aussi et surtout, le meilleur des jeux de combat ! C’est pour moi un chef-d’œuvre qu’il ne faut surtout pas manquer !

PS : il est également important de noter que le jeu est suivi par les développeurs afin d’apporter des modifications d’équilibrage si un personnage se révélait être trop fort ou trop faible avec le temps. Aussi, 5 nouveaux personnages, arènes et musiques seront ajoutés au cours de l’année sous la forme de DLC payants, si tant est qu’il vous manque du contenu ! 😉

Par Nat

Mario & cie, c’est party !

Super Mario Party est le onzième jeu de la série datant de l’ère de la Nintendo 64. Le jeu reprend la recette originale du mode classique et ajoute de nombreuses façons de jouer aux différents mini-jeux. Regardons en détail ce que le jeu peut nous offrir !

Le jeu propose différents modes qui mettent en scène pas moins de 80 mini-jeux multijoueurs, courts et dynamiques. Qu’ils soient basés sur les réflexes, la mémoire, la technique ou encore le rythme, la plupart de ces mini-jeux sont amusants et facilement pris en main. Ils sont donc très accessibles à tous les types de joueurs, ce qui est parfait pour un jeu de soirée ! Bien que ces mini-jeux puissent être enchaînés dans le mode éponyme, la plupart des autres modes du jeu permettent des challenges supplémentaires.

Dans les modes Classique et Coopératif, le challenge est d’amasser des pièces. Ces dernières pourront être dépensées afin d’acheter des objets ou des étoiles. La partie se déroule sur un des quatre plateaux, style « jeu de l’oie », c’est-à-dire que les personnages avancent de case en case en fonction du lancé de dé. On enchaîne ainsi entre 10 et 30 tours de jeu dans une partie. Une fois que les 4 joueurs ont joué leur tour, ils s’affrontent dans un mini-jeu pour amasser des pièces. Pour acheter des objets ou des étoiles il suffit simplement de passer devant le point de vente, alors que sur les autres cases du plateau il faut s’y arrêter pour déclencher leurs effets. On peut alors choisir de foncer vers la case étoile ou d’empêcher les autres d’y accéder ! Nouveauté de ce Mario Party, chaque personnage parmi une vingtaine a son propre dé en plus du dé à 6 faces classique. Chaque dé est équilibré : celui qui a de gros avantages a également de gros inconvénients (par exemple, un dé avec une face 10 possède aussi une face -3 pièces). Cela ajoute une dimension stratégique dans le choix du personnage et lors de l’utilisation de son dé en fonction de son positionnement sur le plateau et des cases alentours.

Le mode Coopératif qui a le même but (amasser des pièces pour acheter des étoiles) mérite aussi notre attention, c’est celui qui m’a le plus amusé ! Au lieu d’être seul contre 3 autres joueurs, ce sont deux équipes de deux joueurs qui s’affrontent. Les règles de déplacement sont ainsi modifiées, le chemin prédéfini par des cases reliées entre elles n’existe plus. Ici, chaque carré du plateau est une case où l’on se déplace librement, toujours en fonction du résultat des dés. Autre changement, c’est la somme des lancés des deux joueurs de l’équipe qui est prise en compte. Là où cela devient stratégique, c’est que nous devons avancer d’exactement le nombre de cases indiqué par le lancé. Impossible donc d’atteindre toutes les cases en un seul lancé ! Par exemple, si la case étoile se trouve à 10 cases de vous, et que vous faîtes 11, il est impossible de l’atteindre (car ici il faut impérativement s’arrêter dessus). Avec 14, c’est possible en revenant sur ses pas ! Il arrive souvent que l’on ne puisse pas s’arrêter sur la case désirée, il faut donc bien étudier le terrain avant de choisir le dé que l’on va lancer !
Dans ces deux modes il y a la possibilité de recruter un autre personnage et de récupérer son dé spécial en plus d’un bonus lors de nos déplacements. Cette fonction est très intéressante, car elle donne un réel avantage à celui qui possède des alliés et permet ainsi une course dans la course !

Les autres modes de jeux sont vraiment différents de ce que la série nous a proposé jusqu’alors. Le mode Descente en Rafting permet aux quatre joueurs de progresser sur une rivière dans un pneumatique. Il faut avoir de la synchronisation pour ramer ensemble et ne pas se cogner sur les rives et perdre du temps. En effet, le temps est restreint pour descendre la rivière, si le compteur arrive à 0, c’est fini. Heureusement, la rivière est parsemée de ballons qu’il faut éclater en les percutant avec le bateau pour déclencher un mini-jeu. Il faut alors faire le meilleur score dans ces mini-jeux coopératifs afin d’ajouter du temps au minuteur ! Coordination et esprit d’équipe sont importants dans ce mode de jeu ! Mais, ne vous inquiétez pas, si vous préférez la compétition, le mode Bingo devrait vous plaire. Ici, remporter un mini-jeu va vous rapporter un jeton permettant de remplir votre grille, gagner le plus de mini-jeux pour progresser dans votre bingo et empêcher les autres de le faire !
Si vous êtes plus branché musique, la Scène Rythmique est peut-être faite pour vous ! Il vous faudra enchaîner trois mini-jeux de rythme : secouez la manette au bon moment pour marquer des points et avoir le meilleur score !
Enfin, le mode en Ligne vous permet d’affronter des joueurs du monde entier dans des mini-jeux en série.
Le dernier pour la route, un mode « solo », qui vous fait jouer les 80 mini-jeux à la suite sur la Route du Défi : 80 cases à la suite, une case par mini-jeu, chaque mini-jeu débloquant le suivant… Simple mais efficace.

La variété des modes de jeux est donc au rendez-vous et le nombre de mini-jeux plutôt conséquent. Le jeu présente tout de même un très gros défaut : il est vite répétitif. Car 80 mini-jeux c’est bien, mais dans les faits ce n’est pas tout à fait le cas car ils sont classés par type d’affrontement (Chacun pour soi, 1 contre 3, 2 contre 2 ou Coopératifs). Concrètement, dans le mode Coopératif, les mini-jeux « 1 contre 3 » et « coopératifs » ne peuvent pas apparaître, ce qui réduit le nombre au total.
En conclusion, le jeu est plutôt réussi et permet de passer une heure sympathique en famille ou entre amis. C’est tout ce que l’on demande à un Mario Party !

Par Nat

Le grand huit

Octopath Traveler est un jeu exclusif pour la Nintendo Switch développé par Square Enix. Il nous conte le voyage de huit habitants de la contrée d’Osterra, ayant chacun leurs histoires propres. La direction artistique particulière et son concept de « huit héros – huit histoires », permet au jeu de se démarquer des autres. Est-ce une réussite ?

Les choix artistiques d’Octopath Traveler mettent en valeur tous les éléments du jeu. Celui-ci se déroule dans un monde où 2D et 3D se mélangent : la majorité des éléments principaux sont en 2D (personnages, ennemis…) et les décors sont sur plusieurs plans. Un peu comme si le jeu se déroulait dans un livre 3D. De plus, tout est fait de pixels-HD, c’est-à-dire que les décors et personnages sont faits de pixels détaillés. Le monde est plongé dans des jeux de lumières et d’ombres, simplement sublimes, chaque décor de jeu est accompagné d’une musique parfaitement adaptée. Oublions le cliché des musiques des jeux vidéo un peu plates, ici, elles servent parfaitement le jeu et en font même partie intégrante. Associée aux éclairages, l’ambiance dégagée est reposante et nous donne envie d’y retourner, tant on s’y sent bien. Rien que pour ça, le jeu est attirant et l’histoire qu’il nous raconte est tout autant passionnante.
L’histoire est racontée à travers le regard de huit protagonistes principaux. Olberic, guerrier d’un royaume déchu qui cherche à venger son roi ; Primrose, descendante d’une lignée noble, à la recherche des assassins de son père ; Alfyn, apothicaire voulant sauver des vies ; Ophelia, prêtresse cherchant à raviver la Flamme sacrée ; Therion, voleur qui cherche à dérober l’impossible ; Tressa, marchande en quête de trésors ; Cyrus, érudit à la conquête du savoir et H’aanit, chasseuse pistant son maître porté disparu. Chacun d’eux possède des armes et des capacités qui leurs seront utiles aux combats. Elles sont définies par leur classe comme le guerrier, qui utilise l’épée et la lance, ou la chasseuse qui choisit l’arc.
Au début du jeu, il faut choisir avec quel protagoniste nous voulons commencer le voyage. Ce choix est important car il définit le personnage principal de notre aventure, celui qui restera dans le groupe de voyageurs à tout instant et qui devra croiser la route des sept autres. Or, on ne peut voyager qu’en groupe de quatre, ce qui impose obligatoirement une rotation entre les personnages afin de faire progresser leur histoire à tous. Il ne faut pas faire n’importe quoi dans la sélection des héros du groupe : certaines classes fonctionnent mieux ensemble que d’autres ! Il est essentiel de modifier le groupe pour toujours avoir un équilibre et éviter une équipe trop homogène. Pour faire progresser l’histoire des héros, il faut se rendre dans différentes villes en parcourant ce monde moyenâgeux. Au cours de ces explorations, notre chemin croisera celui de nombreux monstres et autres créatures infâmes qu’il faudra terrasser afin de progresser.
Durant les combats, il nous faut être à la fois actif et réfléchi. Chaque action est réalisée durant le tour d’un protagoniste qu’il faut planifier pour éviter d’être mis en péril. En effet, réussir à briser la défense ennemie permet de remporter le combat bien plus facilement. C’est là que l’équilibre du groupe entre en jeu. Car pour briser les défenses ennemies, il faut posséder les armes qui les contrent. Qu’elles soient physiques (épées, dagues, arcs…) ou élémentaires (feu, glace, lumière…), une créature a toujours plusieurs faiblesses qui nous sont inconnues jusqu’à ce qu’on utilise la bonne arme sur lui. Par exemple, une créature de feu sera vulnérable à la glace mais résistante à la lumière. Ce sont des indices qu’il faut repérer pour ne pas gâcher des tours d’action inutilement.
Les alliés ont des points de vie, des PT qui permettent d’utiliser leurs capacités et beaucoup d’autres paramètres tels l’esquive, la vitesse, ou la défense. Paramètres modifiables grâce aux équipements comme les armures, que l’on peut trouver en explorant le monde ou acheter dans les boutiques. Ces paramètres sont importants dans les combats car ils augmentent les possibilités d’action. Avoir plus de PV permet de survivre et d’agir plus longtemps et avoir plus de PT permet d’utiliser plus de capacités spéciales souvent dévastatrices.
Les possibilités d’action augmentent au fur et à mesure que l’on progresse dans le jeu, ce qui permet un renouvellement fréquent des combats. De plus, le bestiaire bien garni d’ennemis permet de varier les stratégies à adopter pour les affronter. La difficulté bien dosée des combats aide à garder le rythme en haleine tout au long de la soixantaine d’heures nécessaires à l’accomplissement des histoires principales.
La quête principale est longue, sans jamais nous désintéresser. L’histoire de chacun est tellement riche et différente que l’on a presque l’impression de jouer à un autre jeu. Les quêtes secondaires existent mais ne sont pas répertoriées dans un quelconque menu, il faut donc les retenir si on veut les faire plus tard. Les interactions entre chaque héros sont représentées par des scénettes facultatives en fonction du groupe et n’ont pas un réel impact sur le déroulement du jeu mais elles donnent de la profondeur aux personnages.
Pour conclure, le jeu est excellent, tant dans sa durée que dans son déroulement, alliant action et repos, c’est une franche réussite.
Une version de démonstration gratuite est disponible sur l’e-shop de la Switch et vous permet de jouer au jeu pendant trois heures, alors qu’attendez-vous ?
Par Nat

Fiche technique de Octopath Traveler
Nintendo Switch
+ Très bonne durée de vie
+ Des histoires prenantes
+ Des combats épiques
+ Des personnages attachants et diversifiés
+ Une bande-son magique

19/20

On t’hyrule dessus !

La version Switch d’Hyrule Warriors est la troisième itération de ce Crossover entre les séries Zelda et Warriors. Sortie d’abord sur Wii U puis sur 3DS, cette version Définitive réunit tout le contenu des deux précédentes versions en une seule. Cette version Ultime en vaut-elle le coup ?

Hyrule Warriors est un jeu de combat et de contrôle de territoires. En effet, le cœur du jeu réside dans l’élimination d’un maximum d’ennemis et dans la capture de forts. Pour se faire, nous contrôlons l’un des 30 personnages iconiques issus de la série The Legend of Zelda, tels que Link, Zelda ou même Ganondorf. Si nos combattants sont accompagnés de soldats contrôlés par la console, ils servent plus de décor qu’autre chose, car c’est à nous de faire tout le boulot ! Si le choix des héros est limité au début de chaque bataille dans le mode Histoire, il est possible dans les autres modes de jeu, ou pour un second joueur, de choisir n’importe quel autre mode. Cela fait plaisir de voir tous les personnages emblématiques de The Legend of Zelda enfin réunis ! Leurs attaques principales et spéciales qui leurs sont propres, nous donnent envie de tous les tester. Ces techniques de combat se différencient à l’écran par des attaques, plus ou moins proches, lentes ou puissantes. Petit bémol, les commandes sur les manettes sont identiques à chaque personnage, ce qui peut devenir lassant. Il est tout de même défoulant de pouvoir s’acharner sur notre manette pour envoyer valdinguer une multitude d’ennemis en quelques coups d’épée ou de magie noire. Le jeu trouve toute sa force dans les combats qui deviennent plus épiques et techniques lorsqu’il faut s’attaquer aux boss envoyés de manière régulière par les troupes ennemies. Une fois de plus, nous sommes ravis de retrouver nos boss préférés ensembles.

L’intérêt du jeu est aussi l’histoire qu’il raconte, originale plus dans sa forme que dans son fond. Elle regroupe plusieurs mondes de la série Zelda en un seul. Tout fan a voulu voir cela un jour ! Pour venir à bout de cette quête intrigante et prenante, il faut compter une quinzaine d’heures grâce à quelques surprises scénaristiques. Il faut cependant compter au moins le double pour finir tout le jeu. En effet, après avoir fini le mode Histoire, il est possible de le refaire avec une difficulté extrême et quelques nouveaux secrets à débloquer dans chacun des niveaux. Ce n’est pas tout, les autres modes de jeux nous proposent une expérience de jeu un peu différente, tant dans le Gameplay que dans l’objectif à réaliser.

Le mode Aventure nous permet de parcourir des cartes (chacune inspirée d’un jeu particulier de la série) et, comme dans le mode Histoire, d’affronter des ennemis pour prendre leur forts. Seulement, il est ici nécessaire de récupérer des fées prisonnières de certains forts ennemis. Elles vous serviront à capturer d’autres forts protégés par de la magie. Sans elles, la tâche est beaucoup plus compliquée car on y subit des dégâts. Une fois l’une des missions accomplie, on récupère de nombreux trésors, permettant d’augmenter notre nombre de vies, la force de nos armes, ainsi que des costumes de Héros. On peut même y débloquer de nouveaux personnages ! Chaque carte contient plus de 110 courts niveaux, et les cartes sont au nombre de neuf, à la difficulté croissante, autant dire qu’il y a de quoi faire !

Le mode Défis nous permet de réaliser de nombreux challenges, regroupés en trois catégories distinctes. D’abord les Défis Standard, où il est nécessaire de réaliser un objectif défini (tuer un nombre d’ennemis dans un temps imparti par exemple). Puis, les Défis des Boss, où il faut éliminer des ennemis en étant chronométré et en permanence submergé par des boss sur le champ de bataille ; la tâche est ardue. Enfin, le Défi Ganon, qui nous permet de contrôler l’emblématique Ganon. L’angle de la caméra doit même passer en mode « vue du dessus » tellement Ganon est imposant, mais attention, il n’en reste pas moins vulnérable. Evitons donc de charger les ennemis sans stratégie. Ce dernier Défi est pour moi le plus original bien qu’il soit vite répétitif comme l’ensemble du jeu.

Comme nous sommes sur Nintendo Switch, il y a de nombreuses manières de jouer. Que ce soit seul ou à deux, il est possible de jouer sur la télé comme sur l’écran de la console. Il faut souligner qu’il n’est possible de jouer en écran splitté qu’à l’horizontal, rendant la lisibilité du jeu difficile. Cet inconvénient est compensé par le plaisir de jouer à deux. Par contre, ne songez pas à jouer à deux en mode portable, on ne voit pratiquement rien !
Côté musiques et graphismes, le jeu s’en sort très bien, notamment grâce aux remix des grands classiques de la série en version « Rock ».

Par Nat

Jeux vidéo : Appuie sur le champignon !

La Nintendo Switch est la dernière console de Nintendo, célèbre constructeur dans le milieu du jeu vidéo. Dans cet article, je vais vous donner mon avis sur la console afin que vous ayez une idée de ce qu’elle a dans le ventre. Serait-ce le parfait cadeau pour les fêtes de Noël ?

La console qui vous suit… partout ! Son nom vient du mot anglais switch, qui signifie changer. Il lui correspond parfaitement puisque son concept réside dans le fait d’être à la fois une console de salon et une console portable. Ce qui fait que l’on peut changer son mode de jeu en fonction de la situation…
La console prend la forme d’une “tablette”, relativement épaisse et d’un écran HD 720 pixels de 6,2 pouces. Autant dire que la définition vidéo est très bonne pour la taille de l’écran. Branchée à la télé, via un socle prévu à cet effet, la console permet d’afficher une résolution de 1080 pixels/60 images par seconde, ce qui est très bien.
Trêve de capacités techniques, l’écran tactile ne suffit pas pour jouer à lui seul. Comme toute console qui se respecte, la Switch possède des manettes pour y jouer. Oui, des manettes : la Switch est livrée avec deux petites manettes que l’on peut accoler à la tablette de part et d’autre pour jouer en “mode portable” afin de jouer partout ; ou de les réunir en une seule pour former une manette plus classique, pour le mode “télé”. Dans les deux cas, elles peuvent être indépendantes l’une de l’autre, afin de jouer à deux joueurs, une configuration parfaite pour de courtes sessions à plusieurs ! Le seul bémol provient de la petite taille des manettes rendant la manipulation pas très confortable.
Si le concept de jouer n’importe où m’a convaincu, ses jeux ont confirmé ma position…

Pour les jeux, c’est carton plein ! La console propose de nombreux et excellents jeux, une performance remarquable pour une console qui a moins d’un an.

The Legend of Zelda : Breath of the Wild

Le meilleur jeu de tous les temps ?
La critique est unanime et je suis du même avis. Après plus de 180 h de jeu, je ne m’en lasse pas ! Ce jeu est une pure tuerie et doit absolument être testé ! Incarnez Link dans le vaste monde en ruine d’Hyrule, faites face à une multitude de défis : monstres, boss, quêtes et sanctuaires (des épreuves courtes qui récompenseront votre réflexion et vos techniques de combats). Des graphismes variés et agréables, une ambiance sonore reposante et adaptée à ce monde dévasté. Pour moi, c’est le meilleur jeu de tous les temps et seul son successeur sera capable de le détrôner. Un indispensable pour tous les joueurs. 1 joueur. Note : 20/20.

Super Mario Odyssey

Jump Up, Superstar ! Qu’est-ce qu’une console Nintendo sans Mario ? Vous cherchez ? N’allez pas plus loin, il n’y en a pas ! C’est Super Mario Odyssey, épisode le plus récent des épisodes 3D de la série qui ouvre le bal des jeux “Mario” sur Switch. Sorti en octobre dernier, Super Mario Odyssey vous propose dans des mondes variés et colorés de récupérer un nombre incroyable de Lunes. Pour y parvenir, il ne vous suffit pas de sauter de plateforme en plateforme comme à l’accoutumé mais également d’utiliser votre environnement, en contrôlant les ennemis, par exemple. Si Super Mario Odyssey ne révolutionne pas la série, il reste incontournable. 1 à 2 joueurs. Note : 19/20.

Mario Kart 8 Deluxe

L’indispensable des jeux de soirées… Deuxième jeu “Mario” de la Switch, qui ne déroge pas à la règle : “un Mario Kart pour chaque console Nintendo”. Ici, est un jeu qui domine en tous points les précédents opus. D’excellents graphismes, nets et hauts en couleurs, un nombre faramineux de circuits (48), de personnages (41 et un nombre infini de Mii) et d’objets. Avec le retour des doubles boîtes à objets, du mode bataille le plus abouti et un mode en ligne très bien réalisé, Mario Kart 8 Deluxe porte bien son nom ! Le plaisir est à son comble à 4 joueurs, c’est sans conteste le meilleur jeu de la célèbre série ! 1 à 4 joueurs. Note : 19/20.

Mario + The Lapins Crétins : Kingdom Battle

Le troisième Mario de la Switch.
Un jeu Mario développé par Ubisoft, mélangeant l’univers du Royaume Champignon à celui des Lapins Crétins ? Voilà, c’est fait ! Ce jeu de combat/stratégie au tour par tour sorti cet été propose des challenges corsés, inhabituels et variés à travers 4 mondes du Royaume Champignon. Ce jeu est une vraie surprise avec notamment un système de combat très intéressant. La durée relativement courte de chaque combat permet parfaitement de jouer en mode portable. Un très bon jeu pour de courtes sessions de temps en temps. 1 à 2 joueurs. Note 17/20.

Splatoon 2

Combats de Calamars à coups de peinture ! Un jeu de combat en ligne, proposant une campagne solo et un concept innovant : le but n’est pas de tuer vos ennemis, mais de recouvrir de peinture – à l’aide de différentes armes – la plus grande surface de terrain possible. Il est bien sûr nécessaire de se débarrasser de ses ennemis afin de pouvoir accomplir cette “tâche” ! Intense, amusant et innovant, Splatoon 2 comprend de nombreuses armes et cartes de jeu, complétées par des mises à jour gratuites apportant du nouveau contenu.  Note : très bon.

The Elder Scrolls V : Skyrim

Le jeu de 2011 qui reprend un souffle… Si vous êtes un peu branché jeu vidéo, vous avez forcément entendu parler de Skyrim (sorti en 2011 sur PC et à peu près sur toutes les autres consoles). Le jeu est excellent et si vous rêvez d’y jouer, l’occasion est parfaite. En effet, le plus de cette version est le fait de pouvoir l’emmener partout. Jouer à un excellent jeu tel que Skyrim dans une voiture ou un train, c’est royal !  Note : très bon.

Et toujours plus en 2018…

Xenoblade Chronicles 2
Un RPG (en français, jeu de rôle) qui s’annonce de qualité. Il vient de sortir (1er décembre) et sans avoir encore pu le tester, je peux affirmer que ce jeu va être excellent ! Un RPG dans un monde ouvert qui a l’air magnifique, une histoire intéressante et gorgée de mystères et de secrets : Xenoblade Chronicles 2 va probablement réunir tous les bons aspects et corriger les défauts des précédents opus.
Metroid Prime 4, Kirby et Yoshi sont les nouveaux jeux de leurs licences respectives. Si c’est Metroid Prime 4 qui se fait le plus attendre, nul doute que les deux autres seront de qualité. Mais ce n’est pas tout : on peut être sûr que Nintendo nous réserve des surprises pour l’année prochaine à commencer par la prolongation des aventures de Link, de Mario, des Lapins Crétins et même de Xenoblade Chronicles 2. Vous l’avez conclu par vous-mêmes, la Nintendo Switch est un excellent cadeau pour Noël…
Si vous avez des remarques ou des questions, n’hésitez-pas à m’envoyer un mail, c’est gratuit ! jeuxvideo@c-lemag.com

Par Nat

Dégaime un max Overwatch met un vent !

Overwatch est le titre du dernier jeu du Studio Blizzard notamment connu pour ses multiples licences à succès telles que Warcraft ou encore Diablo. Overwatch est le premier FPS (jeu de tir à la première personne en français) du studio. Concurrencer les plus gros du genre comme Call of Duty ou Battlefield était un gros défi pour ce dernier. Le pari est réussi et nous allons voir pourquoi.

Le jeu consiste, à travers des modes de jeu rapide ou compétitif, à affronter deux équipes de 6 joueurs sur différentes cartes de jeux. Chacune se situant dans des lieux phares d’une planète Terre futuriste. Le jeu comporte actuellement 23 personnages (le 23e venant d’arriver). Chacun d’entre eux ont des gameplay (méthode de jeu) différentes, ce qui les rend uniques. C’est avec ses personnages qu’Overwatch arrive à renouveler le genre du FPS un peu plus intéressant que le seul « cht’e tire dessus ». Mais là n’est pas sa seule force. En effet, une grande partie du jeu réside dans le travail d’équipe parce que 6 joueurs soudés pourront plus facilement l’emporter qu’une équipe de joueurs qui ne communiquent pas entre eux.

Les Mc’on joue ?  
Chaque personnage dispose de différents éléments qui le rendent original. Avant tout, sa classe. Il y en a quatre dans le jeu. La première se nomme “Attaquant”. Elle regroupe 7 personnages dont le principal but est le même : infliger d’importants dégâts à l’équipe adverse. Une seconde classe nommée “Défensif” qui regroupe quant à elle 6 personnages et permet d’infliger des dégâts relativement importants tout en ayant des capacités de contrôle avantageux. Avant dernière classe : “Tank”. Son but est d’encaisser les dégâts (à l’aide d’un bouclier ou d’un nombre important de Points de Vie) pour que les attaquants de l’équipe puissent être relativement à l’abri et enfin, les “Supports” qui ont pour but principal de soigner leurs alliés.

Révolver, fusil à pompe, marteau géant… des armes exclusives pour chaque personnage et des capacités bien différentes qui leurs sont propres. Des armes au look incroyable et bien loin de notre réalité ! Tous les héros ont une capacité “ultime” dévastatrice qui se charge au fil du temps ou lorsque vous réalisez des dégâts ou des soins. Une fois chargée au maximum cette capacité peut être dévastatrice.

Jusqu’au bout du monde
Là où Blizzard frappe fort côté originalité, c’est dans son univers complètement déjanté. Riche en couleurs, au design à la fois naïf et sobre on retrouve tous les stéréotypes du genre, le cow-boy américain, le guerrier allemand, le sniper froid et distant français, la russe musclée et rasée…
Les zones de combats (les « cartes » où les affrontements en ligne se déroulent) sont très diversifiées. Le temple d’Anubis en Egypte, une usine en Russie, la Route 66 aux USA, ou encore un château Allemand dans la forêt noire… et toutes ces zones se jouent de façon différente. Là où les autres jeux de tirs ne valorisent souvent que le nombre d’ennemis tués, Overwatch offre aux joueurs une nouvelle façon de jouer : un mixte entre la réalisation des objectifs de la carte à atteindre et l’importance d’éradiquer ses adversaires afin d’y parvenir !

Ces objectifs (quatre types pour l’instant) sont d’une importance cruciale puisque c’est la seule et unique façon de remporter la rencontre (entre une équipe de 6 attaquants et une équipe de 6 défenseurs).
• Le premier objectif consiste pour l’équipe d’attaque à capturer successivement les points A et B de la carte. C’est le mode “Points”. Ces points sont des zones de la carte où au moins 1 joueur de l’équipe d’attaque doit rester suffisamment longtemps afin de le capturer. L’autre équipe, située en défense doit empêcher l’équipe d’attaque de capturer ces zones : soit en éliminant toute l’équipe d’attaque ou soit en restant sur la zone. Bien sûr si votre équipe se fait éliminer, l’autre équipe peut facilement capturer le point. L’équipe d’attaque dispose de 4 minutes pour capturer le premier point. Si elle arrive à le capturer dans le temps imparti, 4 minutes supplémentaires sont ajoutées au chronomètre pour capturer le second (point supprimé). La défense doit, quant à elle, laisser le chrono tomber à 0 pour gagner tout en défendant le point. Si l’équipe d’attaque capture les deux points, elle gagne. (Remarque : quand un joueur meurt, il revient à la vie quelques secondes plus tard.)
• Le deuxième objectif, le mode “Convoi”, où l’équipe d’attaque doit escorter un convoi jusqu’à la fin du parcours de la carte. L’équipe de défense doit, de la même façon que pour les points, contrecarrer l’avancée du convoi. Selon le mode de jeu, seule la distance parcourue par le convoi compte (chaque équipe se retrouve en attaque puis en défense et inversement).
• Un troisième objectif : le mode “King of the Hill” (abrégé KOTH, le plus connu dans les FPS), où les deux équipes doivent capturer la même zone.

Imaginez le mode “Points” vu précédemment mais avec deux équipes d’attaque ! Celle qui reste le plus longtemps dans la zone remporte l’affrontement.
• Le dernier objectif dit mode “Hybride” est un mixte entre le mode “Points” et le mode “Convoi” réparti de manière équitable.

Un défaut ?
Oui, Blizzard fait quelques erreurs ! Mais elles peuvent être corrigées. En effet, Overwatch ne propose QUE de jouer en ligne, il n’y a donc pas de mode « Histoire » ou « Campagne ». Bien que le plan de communication d’Overwatch soit phénoménal (bandes-dessinés, courts-métrages…), ces informations ne sont malheureusement pas exploitées dans le jeu. C’est bien dommage, on aimerait savoir pourquoi le monde est en plein chaos ? pourquoi les héros amènent une ogive nucléaire à Londres ? Etc.

Il est important de préciser que le jeu n’est qu’à son commencement. En effet, Blizzard prévoit d’équilibrer le jeu et même de rajouter des héros, des cartes et des “skins” gratuitement. On a déjà découvert une nouvelle carte Eichenwalde et deux personnages, Ana et Sombra (cette dernière vient de sortir en novembre).
Vivement la suite et à vous de jouer maintenant !

Teamplay, la clef de la réussite
Pour avoir une bonne équipe et parcourir un bon bout de chemin ensemble, il faut avant tout savoir bien viser et connaître les interactions entre les personnages.
Voici quelques conseils pour y parvenir :
• Créer une partie personnalisée avec l’option “Tir à la tête uniquement” pour s’entraîner à bien viser.
• Partir en reconnaissance des cartes afin de mieux maîtriser les points clefs.
• Bien connaître les “Contres” de vos personnages afin de mieux anticiper leurs attaques (par exemple, dans une équipe ennemie composée de nombreux “Tank”, utiliser le personnage “Faucheur” sera un choix judicieux).
D’une façon générale, pour avoir une équipe équilibrée : évitez une accumulation d’attaquants et pensez à prendre au moins un “Support” et un “Tank” Ces derniers sont primordiaux pour la réussite de votre équipe. Pour ma part, la composition d’équipe la plus efficace sur la plupart des cartes est composée de deux attaquants, deux tanks et deux supports.
Lorsque vous êtes en équipe d’attaque, n’hésitez pas à affronter tous les 6 le même ennemi. L’impact sera beaucoup plus efficace (et vous serez également protégé par vos alliés). En équipe de défense, n’allez pas chercher l’équipe ennemie. Ce n’est pas votre but. Votre rôle est de repousser les attaques et d’attendre la fin du chronomètre !
Concentrez vos efforts sur les “Supports” ennemis. Ils sont votre plus grand danger puisqu’ils protègent vos sources de mortalité. À l’inverse, vos “Supports” seront la cible de vos ennemis, alors protégez-les !

Par Nat


overwatch-persoLES PLUS
+ Sublime
+ Original
+ Intense
+ Grande diversité des personnages
+ Suivi et ajout de nouveautés par Blizzard régulièrement.

LES MOINS
– Les supports délaissés par la communauté 🙁
– Pas de mode Histoire


Fiche technique
Sortie : mai 2016
Prix : de 40€ à 120€ (selon la plateforme et la version)
Plateformes : XBox One, PS4 et PC (Windows uniquement)
NOTE 19/20