Film de Daniel Roby (France). Avec Romain Duris, Olga Kurylenko… Genre: Catastrophe, Fantastique – Durée : 1 h 29 – Sortie en salles : 04/04/2018
Le résumé :
Le jour où une étrange brume mortelle submerge Paris, des survivants trouvent refuge dans les derniers étages des immeubles et sur les toits de la capitale. Sans information, sans électricité, sans eau ni nourriture, une petite famille tente de survivre à cette catastrophe… Mais les heures passent et un constat s’impose : les secours ne viendront pas et il faudra, pour espérer s’en sortir, tenter sa chance dans la brume…
L’avis :
Un film de Science-fiction, d’Anticipation, de Catastrophe, Fantastique ou que sais-je, made in France ! Ça ne court pas les cinés, c’est le moins que l’on puisse dire. Avec en plus une tête d’affiche bien de chez nous. Evidemment, je ne vais pas bouder mon plaisir et c’est sans hésitation aucune que je lui offre une page glacée de notre cher magazine. Il ne reste plus qu’à me plonger dans la brume pour en savoir davantage sur la genèse de cette audace cinématographique. Quelques questions du genre, qui, quoi, comment, au bout de ma souris et c’est parti !
Qui : Nicolas Duval, producteur au “nez fin” et plutôt argenté (il a produit notamment tous les films du duo Toledano / Nakache dont Intouchables, Le Sens de la fête, etc.) a initié le projet. Associé à 2 autres producteurs, Guillaume Lemans et Guillaume Colboc, il propose le script à Daniel Roby, cinéaste canadien et totalement inconnu pour ma part. Il a réalisé des épisodes de la série de C+ Versailles et tourné 3 films outre atlantique. Pari gonflé toutefois pour une production d’envergure. Mais ne tombons pas dans les “a priori”, tous les grands cinéastes ont bien eu une première fois.
En revanche, côté casting, ce cher Nicolas n’a pas lésiné en s’octroyant les services d’un des acteurs français les plus talentueux et, au demeurant, plutôt bankable : Romain Duris. Que l’on ne présente plus depuis le cultissime L’Auberge espagnole. Il fallait une épouse, alors pourquoi pas une actrice avec une carrière internationale (c’est mieux pour les ventes à l’export), jolie tant qu’à faire (carrément belle !) et qui malgré son patronyme est française (OK, d’origine ukrainienne) : Olga Kurylenko. Quant à sa filmo, c’est assez copieux : Quantum Of Solace, Max Payne, Centurion, A la merveille, Oblivion, La Promesse d’une vie, Code Momentum, La Mort de Staline etc.
Quoi : Une brume qui arrive d’on ne sait où décime les passants… C’est peu, mais suffisant pour titiller ma curiosité d’amateur de thrillers étranges. A propos d’étrange, le sujet n’est pas sans rappeler The Mist (brouillard) réalisé par Frank Darabont (Les Evadés, La Ligne verte) d’après une nouvelle éponyme de Stephen King. Pour info, Les Evadés et La Ligne verte, 2 chefs d’œuvre à voir absolument, sont également tirés d’écrits de Stephen King. Ceci dit, espérons que les scénaristes (ils sont 3 !) n’auront pas sombré dans le n’importe quoi comme explication du phénomène ou, pire encore, carrément éludé la question.
Comment : Outre la brume en 3D pour les plans larges ou en hauteur, les acteurs ont joué dans une vraie brume (fumée) et, dixit Duris, les conditions de tournage étaient super difficiles. Parler, courir avec un masque et pour couronner le tout un metteur en scène adepte des prises multiples (euh, pas de courant !). Que du bonheur…
On ne va pas le plaindre non plus !
Et si, le genre mis à part, le film était fantastique ? Perso, je le sens bien. Anticipation ? Peut-être, mais je ne pense vraiment pas que ce sera une catastrophe. A suivre…
Par Claude Bermejo