Habitats en sous-France

de Geneviève Bouilloud

Sources de controverses sans fin entre atteints et incrédules, les électro-hyper-sensibles (ou EHS pour les toujours plus pressés) rappellent par la plume de Geneviève Bouilloud que bizarrement aucune étude médicale française n’a été publiée autour de la téléphonie mobile et de ses effets néfastes sur la santé, la 4G est pourtant déjà là, la 5G venant même elle de subir des revers d’opinion – tiens, tiens – en Belgique ou en Suisse. D’ailleurs, un peu partout à l’étranger de nombreux rapports, qui plus est non contestés par les autorités, pointent la téléphonie mobile et la WIFI comme sources attestées de maladies. Il est quand même incroyable que les EHS soient encore vus comme des extraterrestres dans leur quête de zone blanche alors qu’ils cumulent déjà une longue liste d’afflictions : l’auteure a par exemple été contrainte de sillonner le pays en camionnette puis de repartir sur les routes quand arrivait l’adversaire invisible. Habitée par l’espoir mais aussi par « le froid, l’humidité, la solitude », Geneviève pousse un cri pour ses camarades d’infortune de plus en plus nombreux : les EHS resteront-ils les éternels « psychosomatiques » ? Ce document est en tout cas un coin enfoncé dans le bois du scepticisme. « Tout homme a droit à un habitat décent », mesdames-messieurs les opérateurs…

Par Guillaume Dumazer

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