Once Upon A Time… In Hollywood

Film de Quentin Tarantino (USA). Avec  Leonardo DiCaprio, Brad Pitt, Margot Robbie… Genre : Drame, Comédie – Durée : 2 h 42

Sortie en salles : le 14 août 2019

Le résumé :

En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d’une industrie qu’ils ne reconnaissent plus.

L’avis :

L’avis :

Ce mois-ci pas de tergiversation possible, ce sera le dernier Tarantino qui aura le privilège de figurer dans la rubrique Ciné de votre Gratuit préféré.

Ce cher Quentin qui signe peut-être sa dernière réalisation (dixit lui-même !). En effet, il “aurait” toujours dit qu’il ne voulait tourner que 10 films. Pour ne pas se répéter ou tout simplement pour avoir fait le tour du métier de réalisateur. Nous verrons bien !
Inutile de présenter les acteurs, la plupart sont hyper connus et de plus, ils sont une kyrielle. Juste une exception, Margot Robbie, la jolie blonde qui monte, que l’on a vue dans Tarzan, Suicide Squad,  Moi, Tonya et Marie Stuart, reine d’Ecosse. 
Une balade dans la série “Tarantinoland”, en 8 ou 9 épisodes (selon !), me semble plus efficace pour vous convertir en “Tarantinophile” impatient d’être au 14/08. Donc :
Reservoir Dogs (1992) : La révélation. Une intro d’anthologie où “l’équipe de choc” discute de tout et de rien dans un bar et une de mes scènes cultes : Michael Madsen virevoltant et “tranchant” qui veut faire cracher le morceau à un gars ligoté sur une chaise. Jubilatoire !
Pulp Fiction (1994) : Palme d’or à Cannes. Samuel Jackson au top. Des scènes de ouf. Une bande son qui décoiffe. John Travolta (qui fait un comeback tonitruant) et Uma Thurman dans une danse à la gestuelle que d’aucuns ont essayé de reproduire à l’occase. 
Jackie Brown (1997) : Film qui a relancé la carrière de Pam Grier, héroïne de films de la Blaxploitation (Coffy, Foxy Brown). Samuel Jackson, évidemment et Robert De Niro, génial.
Kill Bill 1 & 2 (2003 – 2004) : Sûrement le(s) film(s) de Tarantino où le budget en hémoglobine a dû être le plus élevé. La scène de fusillade de la chapelle est magistralement sanglante tout comme les découpages au sabre de samouraï des sbires du fameux Bill incarné par David Carradine (héros de la série culte Kung Fu).
Boulevard de la mort (2007) : Quelques scènes de bavardages (comme j’aime), un télescopage d’anthologie entre 2 voitures, une course-poursuite finale complètement barrée entre des filles en furie et un cascadeur (Kurt Russel) fou furieux.  
Inglourious Basterds (2009) : Une scène d’intro qui est un chef d’œuvre de mise en scène, d’interprétation (Christoph Waltz, grandiose) et de tension nerveuse pour le spectateur. A étudier dans toutes les écoles de cinéma. Des dialogues hauts en couleur et une fin qui prend des libertés quant aux faits historiques. J’adore.
Django Unchained (2012) : Encore du grand cinéma, des personnages consistants, des dialogues ciselés (comme d’hab’) et une scène sur le Ku Klux Klan qui m’a fait mourir de rire. 
Les huit salopards (2015) : Surprenant, presque un huis clos, une atmosphère à tailler au couteau et un rebondissement scénaristique de haute volée.
Bref, un réalisateur unique qui en quelques films a transformé son patronyme en un genre cinématographique. Bon voyage à Hollywood ! 

Par Claude Bermejo

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