Coin perdu pour mourir

de Wessel Ebersohn

Le fils d’un politicien important meurt après avoir mangé des champignons vénéneux. Un domestique noir, qui a manifestement perdu la raison, est inculpé. Mais Yudel Gordon, le psychiatre de la prison, refuse cette version des événements.

Très belle découverte. Fin des années 70 en Afrique du Sud. Les blancs sont les « patrons » et les noirs courbent l’échine. Les clans, la ségrégation, les normes de l’époque à vomir. Au milieu de tout ça, un psychiatre de prison, blanc, enquête, à la demande d’un ami policier, sur la présumée folie du domestique noir. Ce dernier aurait empoisonné son jeune maître à la suite de mauvais traitements. Notre héros part à l’aventure et fait la rencontre de tous ceux qui ont connu de près ou de loin le meurtrier et sa victime. Si le dénouement est attendu et prévisible, l’important réside dans le traitement. A travers de nombreuses réflexions du héros, l’auteur fait passer le message sur ce qu’il pense de la bêtise humaine. Haine, racisme, injustice et violence perpétrés dans un monde qui ferme les yeux. 

Par Isa

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