JOBLARD, L’HYGIÈNE DE LA VERMINE

Il est de retour ! La première ne l’a pas laissé indemne, sa seconde aventure va entre-autres prouver à Joblard qu’on ne peut pas avoir raison à tous les coups. Ainsi déclare-t-il : « Le jour où je serai au centre de quelque chose c’est qu’il y aura quatre planches autour ». FAUX. Car c’est au beau milieu d’une hécatombe de clochards en plein cœur de la capitale qu’il se retrouve, et soupçonné de meurtres en plus, alors que dans une crise fulgurante entre lucidité et gueule de bois, notre sac à vin préféré venait juste de décider d’arrêter de picoler. Voilà comment l’existence remercie les efforts… Mais il faut bien reconnaître aussi qu’entouré comme il est de branquignols de compétition comme Grand Max et l’Ingé’, les bonnes résolutions ne peuvent pas vraiment durer des siècles. Et puis bon, par les temps tristounets qui courent (on conseille instamment à tout “pizzamaniaque” d’éviter la “We are the world”, un exemple que le bio n’est pas toujours très bon pour la santé), un verre est quelquefois plus sûr qu’un plat préparé. En attendant, si des fois dans la vie ça ne va pas terrible, il reste tout de même des potes pour vous “diabler” du pageot au zinc. Si ça c’est pas une preuve d’amitié ?! Tout n’est donc pas perdu, et Jean-Marc Royon nous livre encore un roman entre noir, polar et comédie que l’on verrait bien adapté pour la téloche ou le cinéma, un truc entre le Poulpe, Boulevard du Palais et San Antonio. En attendant que ça se fasse – ou pas – on n’est pas contre un p’tit digeo sous la forme d’un troisième.

 

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